Arrivée d'Asmod

Après autant de temps, voilà que je me retrouve transférer dans un asile. Peut être en ont-ils eu finalement assez de voir leur directeurs mourir les uns après les autres ainsi que tous leurs patients, sauf moi. Il est vrais que les morts s'accumulent en ma présence, mais je pense que ce lieu sera différent. Dr Ambrose, un être qui sait faire parler de lui, il doit être bien particulier pour qu'on lui cède ma "garde". Quel sorte de médecin est-il ? D'après les dire des gardes et les bruits de couloir de mon ancienne "résidence" il aurait hérité de fortune, savoir et puissance dans la société. Les patient de cet institut doivent tous être unique, puisque ce lieu est lui même unique.

Voilà que les conducteurs ont arrêtés le véhicule, je suppose que je suis arrivé. Il ne faut pas compté sur leurs aide, je sort donc par mes propres moyens pour finalement me diriger vers ce qui semble être un hall d'entrée. Une jeune femme semble y attendre en silence, tout en lisant. Pauvre créature, l'humanité est belle est bien sans intérêts, un simple livre peut les captiver. D'autres personnes sont passé par ici leurs présence se ressent. La plupart ne sont pas de simples malades ... Je m'assois donc tout en observant ces stupides gardes qui semble n'en avoir que le nom.

Personne ne semble venir m’accueillir, peut être mon histoire les effraie trop pour qu'ils soient capable de me faire face. Attendons, qui sait ce lieu pourrait se montré distrayant.

Après quelques heures passée dans la bibliothèque, je me rendis compte que j'y avais passé beaucoup plus de temps que prévu. Je rangeai vite mon carnet avant de me rediriger vers le hall en priant pour ne pas me perdre.

Ah, enfin arrivée!
Une jeune femme attendait assise sur un banc, regardant autour d'elle avec appréhension et une pointe de haine dans le regard, quoique dans le cas présent son regard était en fait rempli de haine.

Après avoir pris mon courage à deux mains, je me dirigeai vers elle et tentais une approche

-Euh, bonjour mademoiselle, je m'appelle Korydewen. Je suis infirmière ici. Avez-vous besoin d'aide?

Besoin d'aide ? C'est plutôt à elle qu'il faudrait poser la question elle a l'air bien perturbée cette chère infirmière. Je la regarde de haut en bas en ayant comme seule impression qu'elle n'est ici que depuis peu.

"...."
"Ma chambre . . ."

Le simple fait de devoir lui adresser la parole est un ennui mortelle. Qui plus est je ressent quelque chose d'étrange émané d'elle. Mais le seul moyen pour que l'on me laisse en paix est d'être conduite à mon domaine si je puis dire.

Malgré le fait que j'aie tenté d'être le plus agréable possible, cette jeune femme semblait ne pas m'apprécier. Elle me demanda en deux simples mots de lui montrer sa chambre, ce que je fis sans broncher.

-Suis-moi, une fois dans ta chambre tu pourras être tranquille. Il me semble que c'est ce que tu veux, non? Mais avant je voudrais savoir ton nom.

Elle a vraiment l'air naïve, un peu simple d'esprit mais quelque chose me dit qu'elle pourrait m'apparaitre sous un autre jour. Je lui répondit donc avec autant de suffisance que mon nom l'impose.

" Asmodée Cécilia Elisabeth Hellsight... quand est-il de vous ?"

La moindre des chose est de connaitre son nom, même si je risque de ne jamais m'en servir. Mais je pense que je pourrais m'amuser un peu avec cette simple créature et lui rappeler sa sottise.

" Vous faites les choses en contre-sens me semble-t-il. Pou me guider vous auriez du me demander mon nom en premier lieu. "

A quoi bon je pense qu'elle finira juste par m’ennuyer, mais étrangement je ressent l'envie de communiquer avec elle.

Elle me demandai mon nom, alors que je venais de lui dire. Peut-être n'avait-elle pas entendu.

-Je suis Korydewen Occis, infirmière.

Elle me répondit d'un ton hautain

-Vous faites les choses en contre-sens me semble-t-il. Pou me guider vous auriez du me demander mon nom en premier lieu.

Je me confondis en excuses.

-Oui, c'est vrai, je vous demande pardon, suivez-moi.

Je lui fis signe de marcher derrière moi, jusqu'à sa chambre.

" Enfin une présentation digne d'être qualifié de telle."

Korydewen, infirmière. Souvenons-nous en, mais elle n'a de cesse d'accroitre son image d'idiote. Comment peut-elle me conduire à ma chambre si elle ne connait que mon nom ?

"Il est bon que vous sachiez mon nom, mais savez vous au moins qui je suis ? Me conduire à ma chambre sans savoir si je suis employée ou patients, cela n'est-il pas présomptueux de votre part si vous ne savez pas vous même qu'elle chambre me correspond ?"

Si elle est belle est bien arrivée il y a peu, elle ne pourra en aucun cas me conduire à ma chambre. D'un autre coté, cette chose qui m'intrigue en elle, peut être a-t-elle des talents cachés. Ou est-elle seulement une potiche sans le moindre sens de la politesse.

Elle me répondait toujours d'une manière très agaçante. Mais j'avais déjà eu affaire à des gens très coriaces, et elle ne me ferait pas perdre mon sang froid si facilement.

-Ne le prenez pas mal mais au vu de votre attitude je doute fort que vous soyez ici pour travailler de votre plein gré. J'en ai rapidement déduit que vous étiez une patiente.

Je commençai à me diriger vers l'escalier avant de me retourner et de lui dire avec mon plus beau sourire

-Et je vous prierai de cesser de me prendre pour une imbécile.

Mlle Occis a du répondant semble-t-il. Mais je ne suis pas convaincue par ses phrase joliment tournées et déduction digne d'un enfant. Mais ce jeu commence à me plaire.

"Certes vous avez compris que je suis une patiente mais il me semble que je ne suis pas la seule patiente de votre établissement. Attribué vous donc vos chambre au hasard ? N'avez-vous pas peur de ce qu'il pourrait advenir de vous ?"

Cette femme n'a absolument aucune idée de qui je suis et je pense que si elle ne prend pas les mesures adéquates en ce qui me concerne, ce petit institut risque de finir bien dépeuplé.

" Quand à votre sourire, il me semble que de nous deux vous êtes celle qui s'amuse de l'autre."

Son air prétentieux et désabusé commençait à m'être très désagréable. Néanmoins, je gardai mon calme en lui expliquant

-Etant donné que toutes les chambres sont exactement les mêmes, nous les distribuons par ordre d'arrivée. Elles vous permettent d'être seule et d'avoir votre intimité mais ne vous inquiétez pas, elles sont toutefois très bien sécurisées.

Elle me dit ensuite d'un ton toujours aussi hautain

-Quand à votre sourire, il me semble que de nous deux vous êtes celle qui s'amuse de l'autre.

-Sachez que je ne m'amuse pas Asmodée Cécilia Elisabeth Hellsight! Je suis ici pour ous aider mais vous faites tout pour qu'on vous fiche la paix. Cette paix c'est dans votre chambre, ou plutôt cellule, que vous la trouverez. Maintenant veuillez me suivre.

"L'aménagement des chambres m'importe guère. Si vous étiez soucieuse de bien faire votre travail, vous auriez lu mon dossier et appris que les gens se trouvant à une certaine distance de ma personne ont une fâcheuse tendance à décéder sans explication."

Si elle ne sait pas que la moindre des chose dans ce genre d'établissement est de connaitre les dossiers des patients, elle l'apprendra à ses tords. Faire tout pour qu'on me fiche la paix ? Décidément cette jeune femme ne comprend pas la subtilité de mes jeux. Peut être devrais-je lui apprendre que de faire preuve de tempérance ne la mènera à rien avec moi.

"Êtes-vous toujours aussi désagréable avec vos nouveau patient ? D'autant plus que vous êtes mal placer pour prétendre m'aider. Bien des personnes on essayer mais personne n'est capable de tel miracle très chère."

-Je pense mademoiselle que vous sous-estimez la vocation et la puissance de ces locaux. Le docteur Ambrose ne vous aurai pas admise ici s'il avait dû prendre une précaution particulière pour chaque patient. C'est un homme qui sait ce qu'il fait et ce qu'il a à faire.

Elle commençait à m'énerver sérieusement, mais je devais contenir ma deuxième personnalité autant que faire se peut.

-Êtes-vous toujours aussi désagréable avec vos nouveau patients ? D'autant plus que vous êtes mal placée pour prétendre m'aider. Bien des personnes on essayer mais personne n'est capable de tel miracle très chère.

-Je ne fait qu'agir en conséquences, je dois hausser le ton pour que vous daignez collaborer un tant soit peu. Donc, non je ne suis désagréable qu'avec les patients désagréables.
Et, une fois encore, ne sous-estimez pas les compétences du Docteur Ambrose, Vous verrez bien assez tôt qu'il n'est pas du tout comme les autres médecins.

Lors de sa première réplique je sentais qu'elle était sur le point de flancher et de réellement s'énerver. Mais il me semble qu'elle n'est pas encore assez mûre pour me distraire totalement.

" Vous êtes la seule personne ici qui est désagréable, je n'oppose absolument aucune remontrances, la preuve en est je suis ici à vous suivre. Tandis que vous avez l'air vous même perdue en ces lieux. Quand à votre Docteur, certes cet homme doit avoir des compétences pour diriger cet établissement. Mais d'après bien des spécialistes seul un exorcisme pourrait venir à bout de moi. Peut être faite vous dans le spiritisme et arnaques en tout genre."

J'accorde à qui voudra l'entendre que je me suis quelque peu laisser emporter, mais cette infirmière ne réalise pas à quel point il est facile de se jouer d'elle ! Finalement je vais aimer être, ce lieu a le potentiel d'un terrain de jeu. Dont peut être nous somme déjà les pions qui sait.

D'accord, là, elle m'avais bien échauffée. Mais je devais bel et bien me contrôler si je ne voulais pas révéler à qui nous verrai les horreurs dont mon autre moi est capable.

-Par pitié mademoiselle Hellsight, cessez donc de vous victimiser. Vous dites n'opposer aucune remontrance et pourtant vous voulez absolument me donner tord et avoir le dernier mot. Je vous en prie, nous savons vous et moi que vous n'éprouvez que des ressentiments envers les humains!
Pour ce qui est de mon air perdu, ne vous en faites pas, d'ici quelques minutes, j'aurai en tête tous les trajets possibles et imaginables en tête
Nous ne faisons ni dans le spiritisme, ni les arnaques. Si vous n'avez pas confiance en la simple infirmière que je suis, tentez-donc de prendre rendez-vous avec le Docteur lui-même. Lui saura mieux vous éclairer sur ses intentions et sa manière de procéder.

J'avais réussi à calmer mes ardeurs, bien que mon ton ne soit monté plus haut que je ne l'aurai souhaité.

Quelle tirade ...

" .... Ridicule. Je vous écoute, pourtant nous ne somme toujours pas arrivé. Et sachez que si je n'ai a aucun moment hésité a tuer l'ensemble de ma famille, ce n'est pas mettre fin à la vie d'une pauvre petite infirmière qui me procurerais des remords.

Ici celle qui a le plus le profil d'une victime c'est bien elle. Comment pourrai-je donc faire en sorte qu'elle s'abandonne à sa nature ? Enfin.... ce petit jeu commence à m'ennuyer.

" Sur ce, mademoiselle j’attends toujours que vous me guidiez à moins que cela ne soit pas dans vos qualification ?"

Espérons que le regard noir que je lui ai lancé à ce moment là suffira à ce qu'elle se taise. Je n'ai plus la tête à jouer. Ou du moins plus à ce genre de jeux...

-Si nous ne sommes toujours pas arrivée c'est parce que la route est bien longue, je suis navrée de vous annoncer que je n'ai pas conçu le plan de cet établissement. Les chambres, dont la vôtre, sont au fond du couloir du deuxième étage où nous nous trouvons.
Je vous permet d'essayer de me tuer, mais vous risqueriez d'avoir plus de mal que ce que vous croyez.

Quel dommage, moi qui avais pris tant de peine à me calmer, mon sang recommençait à chauffer dans mes veines. Elle renchérit.

-Sur ce, mademoiselle j’attends toujours que vous me guidiez à moins que cela ne soit pas dans vos qualification ?

Tandis qu'elle disait ces mots, nous arrivâmes devant la porte de la cellule. Je la lui désignai sans dire un mot.

Finalement arrivée ...

» L'arrivée de Cornélien
» Arrivée de Korydewen
» L'arrivée d'Orihime
» Arrivée de Miwa
» Arrivée du Roi Noir