Arrivée du Roi Noir - suite- promenons nous un peu

Partie précédente

-Tu m’avais proposé de visiter ma nouvelle demeure. Je te laisse me guider alors.

J’hochais la tête et pris mon bras. Mon sourire avait augmenté et j’arrivais à ne pas être rouge. Youppie ! Je marchais donc avec lui dans les couloirs, lui présentant les salles.

- Peu tu me parler des personnes ici ?

Je le regardais, légèrement surprise. Puis j’hochais la tête et lui répondis.

-Pour l’instant, nous sommes deux médecins moi et le docteur Ambrose. Ensuite il y a trois patients toi, Kumy, une petite chatte trop mignonne et Yoshitoki. Mais lui je ne l’ai pas rencontré alors je ne le connais pas. Sinon il y a les gardes, mais je ne les aime pas eux. Ils sont froids et malpolis. Ils ne me répondent même pas quand je les salue !

Ces gardes m’énervaient, je ne les aimais pas du tout... Je secouais la tête et lui souris.
-Heureusement que tu n’es pas comme ça. Toi tu es charmant, je t’aime beaucoup !

Je lui fis un léger bisou sur la joue et lui souris un peu plus.

Les salles qu’elle me présentait ne m’inspiraient pas confiance. C’était vraiment un hôpital psy, ou un centre de tests bizarres... J’étais excité de savoir à quel jeu j’allais jouer.
Je lui demandais alors de me parler des autres personnes ici.

Je fus surpris qu’un si grand lieu n’abrite que 2 médecins. Mais ça m’allais. Comme ça je pourrais approcher le personnel au fur et à mesure.

Comme je le pensais, il y avait bien deux patients dans les 2 cellules avant la mienne. J’avais hâte de les voir si on m’en donnait le droit.

Je souriais un peu plus en imaginant mon échiquier se remplir.

-Heureusement que tu n’es pas comme ça. Toi tu es charmant, je t’aime beaucoup !

Je sourie un peu plus lorsqu’elle me fit un bisou.
-Dis moi Ambre, il est comment l’autre médecin ?

Je voulais savoir à qui j’avais à faire. L’institut portait son nom. Je voulais mettre un visage sur le joueur en face de moi.
-On peut aller quelque part où on sent l’air ? Ou c’est interdit ?

J’aimais les intérieurs et je n’appréciais pas spécialement aller dehors, mais il fallait que je voie si je pouvais avoir une issue de secours. Nous croisions des gardes qui nous regardaient bizarrement et ça m’énervait. Il me fallait de l’air ou le prochain qui me regarde de travers, je le tabasse.

Elle fit l’éloge de l’autre médecin. Très intelligent hein...Nous allions bien voir ça. Je sourie légèrement et la regardais gentiment lorsqu’elle baissa la tête. Ce médecin semblait avoir une grande emprise sur elle. Il faudrait que je teste pour savoir jusqu’où je pourrais l’utiliser. Je me laissais guider vers cette « véranda ». Mouais. Pas d’ouverture. Ca ne m’étonnait pas dans un sens. Je n’aimais pas ce lieu. Trop exposé. En plus il y avait toujours des gardes. Mais ceux d’ici semblaient beaucoup plus stupides que ceux des couloirs.

-On ne peut vraiment aller nulle part où il n’y a pas de garde ? Lui demandais-je à la fois gentiment et impatient de vouloir quitter cet endroit.

-Et puis, ajoutais-je en posant ma seconde main sur son bras, je suis sûr que si les autres médecins ne sont pas si gentils avec toi, c’est qu’ils sont jaloux, c’est tout.

Je baisais sa main, mais ne fis rien de plus. Beaucoup trop exposé comme endroit...

-Moi aussi je t’apprécie beaucoup. Ajoutais-je en souriant.
Beaucoup plus que tu ne le pense, pensais-je en souriant légèrement perversement.

Je le laissais regarder la véranda, mais cela ne semblait pas lui plaire...
-On ne peut vraiment aller nulle part où il n’y a pas de garde ?

J’hochais la tête en souriant.
-Si ! On peut aller dans ta chambre !
C’était la seule salle où les gardes ne pouvaient pas rester. J’étais contente qu’il me demande d’aller dans un endroit calme. Je n’aimais vraiment pas les gardes...

Il accepta et nous nous rendîmes dans sa chambre.

-Et puis, je suis sûr que si les autres médecins ne sont pas si gentils avec toi, c’est qu’ils sont jaloux, c’est tout.
Je rougi légèrement.
-Tu le pense vraiment ? Tu ne pense pas que je suis une infirmière inutile et incompétente ? Lui demandais-je plein d’espoir

-Moi aussi je t’apprécie beaucoup.
Je rougi un peu plus et serrais son bras plus fort. Une fois dans la chambre, je le regardais.
-Tu m’apprécies parce que je suis gentille et que tu me trouve bien ou c’est parce que tu me trouve belle et sexy ? D’ailleurs, tu me trouve belle et sexy ?

-On ne peut vraiment aller nulle part où il n’y a pas de garde ?

Elle hochait la tête en souriant.
-Si ! On peut aller dans ta chambre !

On pouvait donc faire ce que l’on voulait dans les chambres...bon à savoir.
J’avais déjà mémorisé le chemin, mais je la laissais me guider, jetant des coups d’œil fréquent à son décolleté et à ses formes.
J’essayais de la rassurer sur ses compétences et elle rougit.
Elle me demanda si je ne la trouvais pas inutile et incompétente.

-Au contraire, lui dis-je gentiment. Tu m’as bien soigné tout à l’heure. Et puis, tu viens de me renseigner sur où j’étais et qui il y avait. Je me sens donc mieux. Je te trouve très utile et compétente.

Je déposais alors un nouveau baiser sur ses doigts.

-Si tu veux, le soir ou en journée, s’il t’arrive quelque chose ou s’il se passe quelque chose, tu n’auras qu’à me le raconter. Comme ça on pourra parler et se voir souvent. Ajoutais-je en souriant.
Et comme ça je saurais tout d’ici pensais-je encore plus content.
Je la senti serrer mon bras un peu plus, et souriais un peu plus, content de mon effet.

Revenons dans la chambre par ici!