[YAOI] Punition pour un gateau empoisonné

-Laisse-le dans la cellule sans rien pendant trois jours. Ensuite fais-en ce que tu veux.

Voilà les mots exacts du médecin. Ils me plaisaient énormément, surtout la partie « fais-en ce que tu veux ». Je comptais bien le faire ça. Il serait attaché donc il ne risquait pas de se débattre. Je comptais bien en profiter pour lui montrer qu’il avait envie de moi.
Trois jours. J’avais attendu trois jours. Je l’avais observé sur les caméras. C’était assez intéressant à voir, mais surtout hyper attirant. Il était enchainé, complètement entravé… Je coupais les caméras et me rendit dans la cellule en souriant. Je m’approchais de lui et me baissais pour être à sa hauteur. Pour une fois je ne jouais pas avec un de mes piercings, suçant ma sucette. Je ne la sorti que le temps de parler.

-C’est moi qui sui venu. J’espère que tu es heureux. J’ai le droit de te faire tout ce que je veux…

Son regard était juste merveilleux. Je croquais ma sucette et la fini rapidement avant de lui sourire, vraiment très perversement.

-Je vais donc te faire ce que je veux. Mais ne t’inquiète pas, je ne te prendrais pas…

Je me penchais alors sur lui et l’embrassais de force. Je l’allongeais sur le sol et me mis sur lui en même temps.

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Les gardes étaient venus me chercher...pour m’emmener en cellule. Je soupirais en les suivant. Ils m’apprirent ce qu’il s’était passé et je considérais cela comme une demi-victoire. Déjà parce que j’avais réussi à tout bien mettre en place. Donc je savais que je pourrais recommencer, et ensuite, parce que je l’avais touché, même si c’était indirectement. Une de ses pièces était temporairement hors service, et cela c’était forcément bénéfique pour moi.
Sachant pertinemment que si je n’obéissais pas, je risquais le pire, je me laissais enchainer. Je détestais ça. Surtout la chaine au cou. Ca faisait animal de foire. J’étais un roi, pas une vulgaire bestiole en cage... Les mains dans le dos, je ne pouvais me détacher. Chaines aux pieds, je ne pouvais pas non plus essayer de marcher.

Tout ce que je pouvais faire, c’était être assis ou couché...
La chaine du cou était lâche, mais pas suffisamment pour me permettre de bouger comme je le voulais. Celle aux pieds ne me permettait pas de me déplacer.
Je pestais et rageais contre ce crétin de garde qui n’était pas des miens (un des rares) et qui n’avait pas laissé les chaines ouvertes.

Plus le temps passais, plus je bouillonnais. Je fixais sans sourciller la caméra, sachant qu’ils me voyaient au travers. Au début, je sourirais sadiquement, fiers de mon tour. Puis je rageais de plus en plus contre Alexie qui ne venait pas, mais tout en étant soulager de voir qu’Ambrose ne venait pas non plus.

Lorsque la première journée fut passée, j’avais faim. Horriblement faim. Et ce crétin de pervers que ne se ramenait toujours pas... Je passais mon temps à m’asseoir et à me coucher, faisant des abdos, pour éviter d’être complètement ankylosé.
Le deuxième jour, je le passais intégralement à fixer la caméra déterminé et furieux, assis, sans faire le moindre mouvement. Seuls les bruits de mon estomac raisonnaient dans la pièce.

Le troisième jour, j’étais blasé, mais j’avais mis au poing mon second coup. Une fois qu’Ambrose aurait joué le sien. J’avais également ruminé une petite vengeance contre Alexie, pour m’avoir laissé moisir ici. Si j’avais la confirmation qu’il avait fait exprès de me laisser là sans rien alors qu’Ambrose ne lui avait pas explicitement ordonné de le faire –ce qui entrait dans les exceptions- alors il allait morfler.
Lorsque le voyant de la caméra d’éteignis, je compris que j’allais enfin sortir...Enfin, j’espérais que j’allais enfin sortir.

Lorsque la porte s’ouvrit et que je le vis entrer, je le fixais pour savoir ce qu’il comptait faire. Il mangeait une des sucettes que je lui avais fait parvenir, donnant mes instructions aux gardes avant d’être enfermé ici...

A sa réplique, je devais avouer que oui, j’étais plutôt content que ce soit lui qui soit venu. Ambrose m’aurait fait passer un sal quart d’heure... Mais je le fusillais du regard. Il avait mis 3 jours pour venir. J’étais sûr qu’il s’était amusé à me regarder ce pervers...
Lorsque j’entendis qu’il pouvait faire ce qu’il voulait et qu’il allait le faire alors que j’étais attaché, je sentis la colère monter. Il n’était pas question que je me laisse faire !

Lorsqu’il m’embrassa de force, j’essayais de le mordre en même temps mais il m’allongea pour se mettre sur moi. Je détournais ma tête pour le forcer à stopper ce baiser forcé.
Je le détruisais du regard.

-T’as pas intérêt à en profiter ! Je t’ai offert mes lèvres en échange de ton obéissance, pas mon corps sale pervers vicelard. Je suis sûr que tu n’as pas arrêté de me mâter avec tes caméras.

J’étais réellement en colère contre lui de ne pas être venu plus tôt et de profiter de la situation.

-Je te préviens, tu ne t’en tireras pas comme ça. J’ai vu que tu avais coupé la caméra. Donc il ne t’a rien demandé de me faire. Tu dois donc m’obéir. Détache-moi et fais-moi sortir.

Je souriais alors sadiquement. Ambrose me décevais un peu pour son choix de torture. Envoyer ma tour alors qu’il était dans mon jeu...

Comme je m’en doutais, il était furieux. Vraiment furieux, ce qui m’amusait. Je l’embrassais de force, l’allongeant sous moi. Je le sentais se tendre, ce qui m’amusait encore plus.

-Je t’ai regardé en effet, c’était très amusant. Mais je n’étais pas le seul, c’est dommage… Je ne pouvais donc pas te parler…

J’aurais aimé voir sa tête à ce moment là, si je lui avais parlé. Je souris encore plus à son ordre. Je déposais une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes avant de répondre.

-J’ai reçu l’ordre de te faire ce que je voulais. Tu l’as vraiment énervé sur ce coup la, il se venge. Il sait que ce que je veux te faire, tout comme il sait que ça va t’énerver. C’est son but.

Je souris de nouveau, il commençait à comprendre. Je léchais légèrement son cou et remontais à son oreille.

-Je dois te punir Ren, c’est mon rôle. Je dois lui obéir, ça fait parti du marché.

Je mordillais son oreille doucement et caressais son torse doucement.

-Ne t’inquiète pas, tu vas beaucoup aimer. Comme mes baisers…

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Espèce de gros pervers pensais-je en le fusillant du regard alors qu’il me confirmait qu’il m’avait regardé durant ces trois jours.

A son explication, je me mis à sourire sadiquement. Il était aussi tordu que moi. C’était son coup en réponse au mien. Parfait, j’appliquerais donc le coup suivant dès que ce pervers m’aurait détaché.

Je bougeais ma tête de gauche à droite pour qu’il vire sa langue de mon coup. Je sentais non seulement sa langue, mais aussi son piercing. Je rougissais malgré moi. J’avais envie de lui donner un bon coup de tête et de le mordre pour qu’il arrête, ne pouvant rien faire d’autre. J’évitais de le faire alors qu’il me mordillait l’oreille, je n’avais pas envie de m’abimer l’oreille...En sentant ses mains sur mon torse, mon corps frémis et je sifflais de rage entre mes dents.

- Même si il t’en a donné l’ordre, il n’est pas là pour le voir et ne le saura pas si tu ne le fait pas. Je te rappel que tu m’as donné ton obéissance contre mes lèvres. Si tu vas plus loin ici, je te jure que tu ne t’en tireras pas comme ça sale pervers.

- Et je n’aime pas tes baisers. Répliquais-je en réussissant enfin à libérer mon oreille –ou plutôt parce qu’il avait arrêté un instant-

Je savais que je me mentais à moi-même. C’était ce qu’il m’avait presque le plus manqué. – à part la nourriture-. Cette sensation sur mes lèvres, le gout de ses piercings... Mais je ne pouvais me l’avouer. Ce serai reconnaitre que j’avais besoin de lui autrement que pour mon jeu. Pas question. Juste impossible.

Je fulminais en gigotant pour essayer de le virer de moi. J’imaginais ma tour détruite, je me voyais lui flanquer un sérieux coup de poing. J’imaginais le battre. Je détestais être soumis. J’avais horreur de ça. Je dominais. Je suis le roi.

Ses réactions ne faisaient que me faire sourire et attiser mon envie de lui.

-Ca tu n’en sais rien… Je n’ai pas coupé toutes les caméras tu sais, juste les visibles…

Il y en avait d’autre encore. Je les gardais pour moi, pour mon plaisir. Et parce que je savais que Lawrence me demanderait surement une preuve. Je me relevais et le regardais alors qu’il disait ne pas aimer. Je me penchais sur lui en souriant, effleurant ses lèvres des miennes doucement mais sans réellement les touchers.

-Ah oui ? vraiment ? et bien je ne t’embrasserais pas alors. Je me contenterais de te caresser.

J’en avais marre qu’il refuse de reconnaître au moins ça. Sans bouger mes lèvres des siennes, je caressais son torse puis passais ma main sur son entrejambe, souriant encore plus. Je restai comme cela, le caressant vraiment très légèrement. Je voulais le provoquer.

-Reconnais que tu aimes mes baisers et j’arrêterais d’effleurer ton sexe.

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Je fulminais. Je rageais. Je le haïssais. Crétin. Pervers. Salaud. Tour pourrie. Je n’arrivais même plus à trouver de qualificatifs suffisamment puissant pour le décrire tellement j’étais hors de moi.

Ok, il pouvait y avoir d’autre caméra...Ca n’empêchais en rien qu’il n’était pas obligé d’aller jusque là. J’aurai très bien pu piquer une crise avec juste un baiser !
Le fait qu’il garde ses lèvres juste au dessus des mienne était terriblement frustrant et rageant en même temps.

Si j’avais pu avoir des lasers qui sortaient de mes yeux pour le pulvériser, je crois qu’il serait déjà mort... Et lorsque je sentis ses légères caresses sur mon royal membre, j’émis des grognements féroces.

- Sale pervers crétin. Sifflais-je à nouveau entre mes dents, évitant de bouger mes lèvres.
Reconnaître que j’aimais ses baisers, ceux d’un tel pervers, ceux d’un mec était tout simplement impossible. Pas à haute voix. Surtout pas si Ambrose écoutait.
Le pire, je le sentis à cet instant. Son entrejambe avait durcie... Je le regardais limite horrifié.

- Espèce de... Je ne finis pas ma phrase m’étouffant presque dans ma colère.

Que je le détestais. Que je le haïssais. Que je voulais le tuer à cet instant.
Si je bougeais, je sentais encore plus ses mains. Je me stoppais alors. Mais cela revenais à se soumettre. Pas question. Je mordis à pleine dent sa lèvre inférieure. SI il avait trop mal, peut être me laisserais t-il... Je mordis un peu plus fort que je ne l’avais prévus initialement et senti un léger gout de sang dans la bouche. Je détournais alors la tête et crachais à côté.

- Laisse-moi ! Rageais-je encore une fois.

Demander à un pervers d’arrêter alors que j’étais enchainé et qu’il était excité...c’était comme me demander de me soumettre... J’étais dans une impasse.
J’étais plus rouge qu’une tomate, mais à la fois de rage et de gêne. Il ne pourrait en attribuer l’entière couleur à ce qu’il me faisait.

Je le regardais alors qu’il souriait. C’est qu’il semblait aimer avoir mal ce crétin fini !

- Ok, ok ,ok répliquais-je alors que ses caresses devenaient juste insupportables. Me faire tripoter par un mec... !!!

- Je ne déteste pas tes baisers. Content ? Arrête maintenant. Libère moi. fulminais-je...

J’allais lui flanquer de tels coups qu’il allait morfler...

C’était juste trop bon. Ses réactions étaient presque parfaites. Je le frustrais, je le sentais bien. Tant mieux. Je ne lâchais pas, même lorsqu’il me le demanda. Je n’étais pas fou, je me fais détruire à ce moment là. Il n’en était pas question. Lorsqu’il me mordit, je gémis très légèrement. J’aimais la douleur légère comme celle la… Je passais ensuite ma langue sur ma lèvre et mon sang.

Je léchais son cou doucement et y déposais des baisers légers encore. Je continuais mes effleurements sur son membre en souriant. Il aimait et détestait en même temps… Je défis son pantalon et passais ma main dedans pour le caresser un peu mieux. Lorsqu’il dit ne pas détester, je secouais la tête doucement et remis mes lèvres contre les siennes pour lui parler.

-Ce n’est pas assez… Je veux que tu reconnaisses que tu aimes…

Je le regardais en souriant.

-Ca ne sert à rien de me mordre, j’aime ça. Et ne t’inquiète pas pour Lawrence, j’ai coupé les micros. Je n’ai laissé qu’une caméra…

Je continuais mes caresses sur son membre très doucement. Même si il disait haïr ça, je le sentais durcir. Je me retins cependant de le dire, ne voulant pas le brusquer. Mes lèvres restaient collées aux siennes mais sans que je l’embrasse réellement.

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Je lui accordais le fait de ne pas détester ses baisers. Je les aimais. J’adorais même. Mais rien que de le reconnaître pour moi-même me mettais en rage...Alors lui dire...
Lorsqu’il mit sa main dans mon pantalon avant de remettre ses lèvres sur les miennes pour me dire que ce n’était pas suffisant, je ressentie très distinctement deux choses. La première : une rage immense presque incontrôlable qui me faisait devenir encore plus rouge, et la seconde, une puissante pulsion parce que –je devais le reconnaitre même si j’en crevais rien que de le penser- c’était plutôt bon. Et à cause de ça, je rougissais aussi encore plus. Si encore il était violent...ou si il ne me faisait réellement pas réagir...Mais ce n’était pas le cas...
Je n’avais vraiment aucun autre choix. Au moins, je pouvais à peine me consoler en me disant qu’Ambrose ne l’entendrais pas...

La situation était plus qu’intenable. Me soumettre à lui ou avouer être faible...
N’y avait-il aucune solution ?? Mon cerveau réfléchissait autant qu’il le pouvait malgré les caresses de sale obsédé d’Alexie...
Je tournais la tête sur le côté, sentir ses lèvres et ses piercings c’était trop. Surtout avec ses caresses.
Et si je le disais comme si je mentais ? C’étais faisable ça...Ne pas le dire genre « je les aime mais je ne veux pas le dire » mais plutôt « je le dis mais je le pense pas »...
Je le regardais alors, tiquant, le visage presque entièrement crispé par la colère et l’envie naissante que je répugnais et que j’essayais d’étouffer...Du coup, mes lèvres collaient de nouveau les siennes...

J’aime tes baisers, ca te vas, t’es content là ?

Pour parfaire mon mensonge qui n’en était pas un, je passais ma langue sur ses piercings et aspirais doucement sa lèvre. J’aimais réellement sentir ses piercings et la douceur de ses lèvres. Mais jamais, pensais-je, je ne pourrais réellement et sincèrement lui dire. Impossible. Pas moyen que je perdre ma fierté et mon pouvoir avec ça...

Rien que pour ça, je ne serais jamais assez reconnaissant envers Ambrose. C’était vraiment génial… Je caressais son membre encore, mordillant très légèrement son cou. Je le regardais ensuite, attendant qu’il avoue la vérité. Je souris lorsqu’il le dit enfin. Il voulait me faire croire que c’était un mensonge mais je savais que qu’il le pensait.

-Presque…

Il ne reconnaissait pas la vérité complètement, mais j’étais déjà heureux de ça. Mais là, j’en voulais bien plus. Il aspira ma lèvre ensuite et je l’embrassais alors passionnément. Je ne cessais pas mes caresses pour autant, au contraire. Je le saisis dans ma main et le caressai un peu plus. Je frissonnais très légèrement et mis fin au baiser. Je lui souris et l’observais alors. C’était vraiment agréable.

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Au lieu de se satisfaire de ma réponse et de me laisser enfin tranquille, il m’embrassa encore plus. J’aimais énormément et je détestais encore plus. Si il avait ensuite mis fin au baiser et m’avait détaché, je l’aurais certes roué de coup pour ce qu’il m’avait fait mais au moins ça aurait été fini... A la place, je le senti prendre encore plus mon membre et aimer ça encore plus.
Je sentais ses piercings et sa langue. C’était juste délicieux. Je lui rendais son baiser pensant toujours que je faisais semblant de mentir pour appuyer la vérité. Pourquoi fallait-il qu’il embrasse aussi bien...
Lorsqu’il mit fin au baiser, je serrais les dents. A la fois de rage, et parce qu’à cause de ce qu’il me faisait, mon corps réagissait de plus en plus...Et enfin, parce que c’était vraiment bon. Et pas seulement ses baisers... Je crevais sur place rien que d’y penser...

- Je te haïs sale pervers. Je te jure que tu vas morfler... Murmurais-je de rage et d’envie entre mes dents pour ne pas laisser échapper de bruits qui l’inciterais à faire plus.

Il avait une véritable technique. Ambre n’avait rien à lui envier... Il devait s’être amusé avec énormément de gens ou longtemps avec quelques uns. En tout cas, j’étais enragé de me sentir soumis à lui, comme n’importe lequel de ses précédents jouets. Je sui le roi. Je suis unique J’étais tellement furieux de ne pas dominer et qu’une tour ose me faire ça alors que c’est un mec !
Je fermais les yeux et détournais la tête, serrant les dents et me crispant encore plus. Je ne voulais pas qu’il lise que j’aimais ça non –que mon corps aimait ça- Pas moi... Pas moyen...
Je laissais alors échapper malgré tout ce que j’essayais de faire pour ne rien émettre comme son, l’infime gémissement que je retenais depuis le tout début où il avait commencé. Il était si faible et si bas et si court que j’étais sûr qu’il ne pouvait l’avoir entendu. Mais j’étais encore plus malade d’avoir fait ça. Je haïssais mon corps de me trahir ainsi. Je haïssais ce crétin décérébré qui me faisait subir ça. Je me haïssais de penser aimer ça.
Merde. Je suis le roi ! Pas lui ! Pas une tour ! Je n’ai pas à être soumis !
J’avais du mal à ne pas exploser de colère. Autant que j’en avais à me retenir d’émettre le moindre son.
Putain... pensais-je alors que je me sentais devenir légèrement plus chaud...Ca par contre j’étais sur qu’il allait le sentir...Comme si ça allait l’inciter à arrêter... Et merde.
Je le regardais alors. Je le détruirais plus tard. Là il fallait que ça s’arrête, même si j’allais être frustré et du coup encore plus en colère. Ma fierté, mon honneur. Je ne voulais pas les lui donner. J’irai me défouler avec Ambre après...Pas avec lui. Pas moyen...
Avec la plus grande rage, dents crispées, je pris une profonde inspiration pour arriver à prononcer ces mots...sans y arriver. C’était beaucoup trop dur d’avouer ça. Mais son autre main aussi c’était beaucoup trop dur de ne rien laisser paraître ! Entre la peste et le choléra, je choisis la peste. Me jurant que je le lui ferais payer au centuple.
Je le regardais alors et sans un souffle murmurais-je à peine audible

- J’aime tes baisers.

-Maintenant arrête... Prononçais-je avec haine et envie.

Je me sentis à cet instant totalement impuissant. Ca me fit peur. Un court instant, puis la colère l’emporta avec l’envie. Pourquoi ma haine ne pouvait pas éradiquer mon corps... Je fulminais, j’allais le détruire et me venger comme il n’aimerait absolument pas...Puis lorsque nous serions à égalité, après ma vengeance, je le mettrais au courant de mon second coup...

Même si il me disait le contraire, je sentais qu’il aimait. Pas seulement parce qu’il durcissait, ça, ça pouvait être juste un réflexe corporel. Non, parce qu’il se débattait et qu’il voulait fuir. Il aimait ça et ça le mettait en rage. Et moi ça me plaisait encore plus. Surtout lorsqu’il laissa échapper un gémissement. Je ne dis rien et me contentai de sourire encore plus. J’augmentais légèrement le rythme de mes va et vient sur son membre, embrassant son cou à nouveau, laissant mes piercing glisser sur sa peau volontairement.
Mon sourire augmenta encore lorsqu’il avoua enfin aimer mes baisers. J’ignorais volontairement la fin de sa phrase pour l’embrasser.

-C’est bien Ren… Tu as le droit à une récompense pour la peine…

Je l’embrassais alors plus passionnément, jouant avec sa langue. Mes caresses augmentèrent encore un peu. Puis je mis fin au baiser et léchai ses lèvres. Je lui souris de nouveau et me baissais sur son corps pour aller passer doucement ma langue sur son sexe, déjà bien dur. Je ne cessais pas de le fixer bien sur, je voulais voir toutes ses réactions.

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Malgré le fait que je lui ai dit ce qu’il voulait entendre, il ne m’écouta pas. Au contraire, il accéléra ses vas et vient sur mon sexe, me rendant encore plus sensible. Je serrais les dents et voulais le tuer sur l’instant.

A sa phrase, j’enrageais encore plus. Je n’eu pas le temps de lui répliquer quoi que ce soit qu’il m’embrassait de nouveau encore plus passionnément. Je ne m’interdisais alors pas de répondre à son baiser. Etant donné que je lui avais avoué que j’aimais ça…Rien que d’y penser je voulais le tuer encore plus. Non le torturer puis le tuer. Le faire souffrir comme il me le faisait. J’aimais sa langue. J’aimais ses piercings. Il était vraiment doué. J’aurai apprécié encore plus s’il ne me torturait pas en même temps… Je voulais lui donner un énorme coup de tête, mais il glissa sur moi et descendis au niveau de mon sexe…Non…Il ne va comme même pas…
Je retins de justesse un gémissement en sentant sa langue et son piercing sur mon sexe devenu très sensible. Je le fusillais du regard. Je m’étranglais presque dans ma rage.

-Arrête ! criais-je presque de rage.

Qu’une fille fasse ça ok, mais un mec ! Un mec quoi ! Non pas moyen. Absolument pas moyens.

-Jte jure que tu vas morfler sale pervers. Je vais te détruire…

Mon visage était presque déformé par la colère. Pas moyens de trouver ça bon. Pas moyens de le satisfaire. J’allais le tuer. Je ne le regardais pas. Pas question de le voir me faire ça. Je fixais le plafond rageant, serrant les dents et me crispant encore plus.

Je souris à sa menace qui m’amusa beaucoup. Je repris mes caresses sur son membre le temps de lui répondre.

-Je sais. C’est pourquoi je m’amuse avant. Quitte à mourir autant que j’en profite jusqu’au bout non ?

Je n’allais pas réellement aller jusqu’au bout dans le sens où je ne le prendrais pas ni ne me ferais prendre par lui. Cependant, je comptais bien l’emmener jusqu’à la jouissance. Je lui fis un nouveau sourire avant de le lécher encore une fois. Je passais ma langue tout le long puis juste sur le bout avant de le prendre en bouche. Je le suçais doucement tout en le léchant. Je savais qu’il aimait mes piercings aussi. La il pouvait bien les sentir contre son sexe. Je commençais des va et vient tout en l’observant. Il était fascinant.

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Je compris à sa réponse qu’il n’allait pas me laisser tranquille, ni ne comptais me détacher. J’enrageais encore plus grognant et jurant de plus belle. Je l’insultais alors de tous les noms qui me venaient à l’esprit.

C’était un mec ! Et en plus j’étais attaché ! Je devais dominer ! Jamais personne ne m’avait soumis comme ça. C’était juste impensable !!

J’enrageais de plus en plus, me mordant violement la lèvre lorsque qu’il me prit en bouche. J’étais devenu plus que sensible, aussi, sentir non seulement sa langue mais aussi ses piercings sur mon membre était juste énorme.

Je serrais les poings et les dents. J’hésitais à lui donner un coup de genoux dans le torse…Je ne voulais pas qu’il me morde…Et il était sur mes jambes…Je n’avais que peu de marge de manœuvre… Je tentais alors de m’asseoir et de m’appuyer dos au mur, pour le faire arrêter…

Je le sentais lutter sous moi, ce qui me fit encore plus plaisir. Il aimait ça. Je le sentais. Il tenta de s’asseoir et je le laissais faire en lui souriant. Je le repris alors en bouche et recommençais mes va et vient sur son sexe, plus rapidement cette fois. Je lui maintenais doucement les jambes écartées pour pouvoir le faire plus facilement. Je gardais toujours mes yeux rivés sur lui, me délectant de ses réactions. Je sentais qu’il aimait ce que je lui faisais, sans doute autant que moi. Et ça le dégoûtait…

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

J’arrivais à m’asseoir, mais c’était pire parce que maintenant j’avais en plus les jambes légèrement écartées et que su coup, je le voyais encore plus.
Je me sentais trembler légèrement alors qu’il allait encore plus vite. Mon corps me trahissait. Mais au moins, assis, je me sentais un peu moins soumis. Ca n’enlevait en rien que je voulais le tuer toujours autant. J’étais dans une fureur sans nom qu’il utilise mon corps comme ça, mais c’était trop bon…
J’avais un méga problème. Il était aussi doué, voire plus qu’Ambre… Et mon état était tel que je n’allais pas pouvoir résister longtemps.
J’essayais de résister. Je serrais les dents et bloquais ma respiration par à-coup.

Salaud… Espèce de…

Je fermais les yeux alors pour ne pas le voir, pour essayer de lutter…vainement.
Je me sentis craquer.
Alors qu’avec Ambre j’avais tenu super longtemps, là, en même pas 30 minutes qu’il avait commencé…
J’en avais presque des larmes de rage aux yeux. M’être fait utiliser comme ça, soumis, par un mec…C’était la pire honte de tous les temps. Je voulais le tuer et j’allais tuer Ambrose.
Je le regardais alors, hors de moi de m’être fait utiliser comme ça. Jamais je ne le reconnaitrais que c’était terriblement bon. Surtout pas à ce pervers de salaud de première…

Ses insultes me faisaient rire. Je le sentais proche de la fin, il devait vraiment aimer ce que je lui faisais… J’avais pensé à m’arrêter juste avant qu’il ne vienne, pour le frustrer. Mais non. Je voulais le faire jouir. Je voulais qu’il comprenne que le faire avec moi était bon. J’avalais sa semence et m’essuyais la bouche. Décidément, je n’aimais pas ce goût, trop salé. Mais ça valait le coup, rien que pour sa tête.

-Ne fais pas cette tête Ren, je recommencerais un jour si tu me demandes gentiment…

Je le vis s’énerver encore plus ce qui me fis rire. Je l’embrassais alors, sachant qu’il détesterait ça un peu plus. Volontairement, je collais nos langues et jouais avec la sienne. Je me redressais ensuite et sorti une nouvelle sucette que je mangeais.

-Bien sur, vu ton état, je ne vais pas te détacher moi-même. Dommage pour toi, un garde te verra comme ça… je me demande à quel point ta crédibilité va chuter… Ou alors je vais dire au docteur que j’en ai fini avec toi, qu’il peut venir faire ses expériences lui-même. Je suis sur qu’il s’amusera beaucoup…

Je lui souris toujours alors que la rage avait augmentée dans ses yeux. Je jouais un peu avec ma sucette avant d’ajouter quelque chose.

-Enfin, je me suis bien amusé. Si tu me le demandes correctement et que tu promets de ne pas me frapper, je te détacherais…

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

J’étais hors de moi. Je réfléchis à toute vitesse. J’avais détesté qu’il m’embrasse après m’avoir sucé. C’était comme si je me le faisais à moi-même…Quelle horreur !
J’avais envie de le tuer sur place. Bien sûr que je voulais le frapper !
Mais je ne voulais ni me transformer en expérience d’Ambrose et lui donner le plaisir de voir que son coup avait fonctionné, ni que mes gardes me voient comme ça.
Leur fidélité était encore trop récente pour qu’elle ne s’ébranle pas s’ils me voyaient comme ça…

Je fermais les yeux pour ne pas le voir. Rien que de voir sa figure, j’avais envie de l’empaler dans le mur…
J’essayais de me calmer. Si j’arrivais à ne pas le frapper, de toute manière je savais exactement comment j’allais me venger. J’avais bien pensé à le virer de mon jeu, mais je tenais bien trop à ma vengeance. Et puis s’il devait vraiment partir après ma vengeance, le résultat serait le même…

Alors que j’imaginais ma vengeance, ma colère diminuait légèrement. Je souris même presque sadiquement en l’imaginant ainsi.
Je rouvris les yeux alors. Je n’étais pas du tout calmé, mais au moins je pourrais me retenir de le frapper….

Je te promets de ne pas te frapper. Lui dis-je plutôt calmement, ce qui me surprit d’ailleurs.
Détache-moi….Lui ordonnais-je
S’il te plait. Ajoutais-je en lui faisant une grimace en référence à notre accord.

Je soupirais alors légèrement. Il avait gagné cette bataille, mais certainement pas notre petite guerre interne.

Je jouais avec ma sucette tout en la mangeant, chassant le goût désagréable du sperme de ma bouche. Je l’observais tenter de se détendre pour ne pas me frapper. A sa réponse, je souris encore plus. Il devait vraiment enrager la… J’étais debout devant lui alors qu’il était enchaîné par terre, à me demander quelque chose au lieu de l’ordonner. C’était vraiment fun. Je n’avais pas un complexe de supériorité contrairement à lui, mais je n’aimais pas me faire dominer pour autant. Sauf pour une partie de sexe évidemment…

-Tu vois quand tu veux…

Je le détachais doucement et le laissais se rhabiller. Une fois qu’il fut debout lui aussi, je l’embrassais à nouveau. Il ne me frapperait pas pour trois raisons : ses deux promesses et le fait qu’il aimait ça. Surtout que maintenant je n’avais plus le goût de sexe mais juste du coca, c’était plus agréable. Je le regardais ensuite.

-Tu sais que je n’ai pas le droit de te laisser sortir d’ici avant demain matin ? D’ailleurs c’est lui-même qui doit venir te chercher…

De toute façon la porte était bloquée à l’intérieur par un code que seul le docteur et moi connaissions. C’est pour cela que nous étions toujours là lorsqu’un garde emmenait quelqu’un, pour lui ouvrir la porte de l’extérieur.

-Veux tu que je te tiennes compagnie jusqu’à demain ? Et ne t’inquiète pas, je ne te ferais plus rien, à par t’embrasser si tu le souhaites.

Ma sucette étant finie, je recommençais à jouer avec mes piercings tout en l’observant et en souriant. Il devait me haïr à ce moment là mais ça ne me gênait pas. Je l’obsédais.

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Je lui avais promis de ne pas le frapper, alors je ne le fis pas. J’étais un homme de parole moi…
Je me rhabillais –enfin remettais les habits qu’on m’avait fait enfiler-
Alors que je finissais, il m’embrassa de nouveau. C’était beaucoup plus agréable. J’aimais bien le coca. Je le laissais faire, parce que je lui avais concéder ce droit, même si je tiquais. Comme si j’allais apprécier après ce qu’il m’avait fait. Aimer ça ne voulais pas dire apprécier systématiquement. Surtout maintenant. Aussi, je n’y répondis pas. Le laissant simplement m’embrasser.
Je me retenais de lui flanquer la tête contre le mur.
A ses paroles j’avais juste envie de lui hurler dessus. Mais je n’en fis rien. Savoir que ce psychopathe allait venir et peut être me transformer en bouillie pour son chat me terrifiait quelque part. En plus je ruminais ma vengeance. Pas question d’être sympas avec ce gros pervers d’Alexie après ça. Déjà que mes jointures de doigts étaient blanches à force de serrer mon poing pour ne pas lui flanquer dans la figure…
Je m’assis volontairement de dos par rapport à lui puis m’allongeais.

Nan, barre-toi. Répliquais-je alors toujours autant en colère, mettant un bras sous ma tête, pouvant enfin m’en servir comme coussin pour me reposer. En plus, je n’avais pas dormis depuis deux jours. Je commençais à être fatigué.

Je n’avais absolument pas envie de voir la tête de ma tour après ce moment. Mon visage était crispé par la colère. J’allais me venger…

Comme promis, je le détachais avant de l’embrasser. Puis je le regardais faire en souriant, lui proposant de lui tenir compagnie. Je ris à sa réponse, comme souvent.

-Tu me boude ?

Je secouais la tête en souriant et m’approchais de lui. Je m’assis dans son dos et le serrais contre moi tendrement, posant ma tête sur son épaule. Il se dégagea rapidement et s’enfuit de l’autre côté de la pièce, me donnant envie de jouer. Je le suivais alors, me mettant de nouveau contre son dos avant de le serrer. Je continuais comme ça. J’avais envie de jouer et de le serrer contre moi. Alors j’en profitais pour faire les deux.

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Je ruminais ma vengeance, dans une colère que je maitrisais uniquement parce que la faim et la fatigue me prenaient de plus en plus. Il me demanda si je le boudais. Je ne lui répondis pas. Je ne le voulais pas. Je n’avais pas envie de lui parler ni de le voir. Je le haïssais de m’avoir soumis et d’avoir utilisé mon corps comme ça... Surtout que ce sale pervers était doué...

Je le sentis s’asseoir, me serrer et poser sa tête sur mon épaule. Je serrais les dents pour ne pas le frapper directement et me dégageais rapidement pour m’éloigner le plus possible, à l’autre bout de la pièce, lui tournant toujours le dos. J’eu beau m’éloigner de nouveau pour ne pas le frapper, il me suivait et recommençait son manège. J’en avais de plus en plus marre à chaque fois. Je n’avais pas du tout envie de jouer.

Alors que je me dégageais en râlant pour la cinquième fois, et que je m’éloignais, je fus pris d’un vertige. La faim et la fatigue faisaient leurs œuvres.

Je me pris la tête pour essayer de me calmer. Je ne me sentais pas bien. Je le sentis s’approcher de nouveau. Je n’avais plus de force. Je voulais juste qu’il me laisse tranquille...Je le tuerai plus tard. Je me vengerais plus tard... Là il fallait que je mange ou que je dorme. ..

Je ne cherchais pas à le fuir de nouveau. Je n’étais plus en état de le faire...

Je te haïs prononçais-je seulement faiblement, à son intention, sans même lui adresser un regard.

Il continua de me fuir et moi de le suivre encore environ cinq fois. La sixième fois qu’il parti il fut prit d’un vertige, ce qui ne m’étonna pas vraiment. Il n’avait pas mangé depuis trop longtemps. Je le pris de nouveau contre moi et le forçais à s’asseoir. Je le serrais, son dos collé contre mon torse. Je souris à sa réponse.

-Je sais. Mais je t’obsède aussi. Au moins on est deux.

Il m’obsédait, me fascinait et me plaisait. Pas seulement parce qu’il refusait de me laisser m’amuser avec lui tel que je le voulais. Il y avait plus. C’était sans doute pour ça que je restais la à le serrais.

-Tu ne peux pas sortir ni manger pour l’instant. Mais tu peux dormir. Je ne te ferais rien dans ton sommeil ne t’inquiète pas.

Je ne savais pas s’il me croirait vu la bosse que j’avais toujours mais j’étais sincère. Je me contenterais de le garder comme ça sur moi jusqu’à ce que soit l’heure de le laisser sortir. Je pourrais toujours me soulager à ce moment là, soit avec l’infirmière soit en pensant à lui.

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Je me crispais un peu plus lorsque je sentis qu’il me serrait de nouveau. Je voulais me relever et repartir, mais il m’en empêchait. Et je n’avais plus la force de le faire en luttant contre lui.

Résigné, je soupirais. J’avais des vertiges et des crampes d’estomac.
Je ne lui répondis pas. Je ne pouvais concevoir qu’il m’obsédait aussi je secouais négativement la tête à sa remarque. Non. C’était juste impensable.

Je sentais à la bosse dure dans mon dos que ce sale pervers était en forme lui…A sa remarque, je ne savais si je devais le croire ou non après ce qu’il m’avait fait…

-Pervers, t’as intérêt… Prononçais-je avec la colère qu’il me restait, en me résignant de nouveau, ne pouvant rien faire d’autre de toute manière…
Je ne voulais pas dormir tant que je le sentais derrière moi, contre moi.
Mais je n’arrivais pas non plus à lutter contre la fatigue. Ma tête s’affaissait, je reprenais conscience et retombait elle aussitôt.

Mon visage était crispé car à nouveau je ne pouvais rien faire que de subir…Je haïssais cette sensation. Il me le paierait…

Je ne me rendis pas compte du moment où je m’endormis. Je ne me souvins pas non plus de comment ma tête avait fini : penchée en avant, appuyé sur lui, penchée sur le côté ?...
Je ne me souvenais que de la pièce devenant de plus en plus flou, et de ma colère qui ne s’apaisait pas.

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