Expérience parapsychologique

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Depuis que l'autre roi de pacotille était parti en se rendant bien compte qu'il allait falloir utiliser des arguments plus intéressants que cela pour m'avoir à sa botte, je m'étais retrouvé seul dans la chambre. La solitude ne m'avait jamais dérangé, loin de là. Mais si je ne trouvais pas une occupation très vite, j'allais devenir aussi fou que la population qui règne ici.

Quand je pense qu'on a été envoyé ici pour s'en sortir... J'ai l'impression que c'est le pire endroit du monde. Une genre de simulation de cauchemar ou quelque chose dans le genre... C'était désespérant. Si au moins j'étais vraiment fou, je comprendrais mais là ! Disons que je suis ici pour mon frère. Il faut que je trouve un moyen de nous faire sortir d'ici. C'est pourquoi j'arpentais la pièce pour trouver une faille, un trou... Quoi que ce soit qui pourrait m'aider mais rien. Il y avait des fenêtres derrière les barreaux... La porte était complètement scellée.

- Eh merde !

Je frappais la porte d'un coup de poing rageur avant de me laisser tomber assis sur le sol. Pff... Décidément, il va falloir que je joue le lèche-cul avec le directeur si je veux avoir une chance de m'évader ici. Mais pour cela, il va falloir que je lui paraisse tout ce qu'il y a de plus normal. Autant à lui qu'aux autres... Hm... Il va falloir que je mette en pratique ce qu'il m'est arrivé de lire sur internet. Des gens qui se constituaient un "bouclier psychique" pff... Quelle connerie. Mais avais-je vraiment le choix ?! Je me redressais et fermais les yeux essayant de visualiser une sorte de toile d'araignée pendant des heures et des heures sans vraiment savoir si cela mènerait à quelque chose. Et c'était déprimant. Je me redressais puis m'appuyais contre le rebord de la fenêtre tout en soupirant. Quelle vie...

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

J'étais rentré furieux dans ma cellule.
Furieux que le gardien ne m'ai pas prévenu à temps de l'arrivée de l'infirmière, et furieux de ne pas avoir pu parler comme je le voulais.
J'attendis patiemment qu'elle parte du couloir en guettant les bruit de pas. Grâce à Alexie qui déverrouilla ma porte et celle d'Ayato, je me rendis de nouveau dans sa cellule. Peut être arriverais-je à lui parler réellement cette fois-ci?

Dans le couloir, je donnais mon instruction à un de mes gardes, l'autre qui ne m'avait pas obéis serait tué dans la soirée.

J'entrais dans sa chambre et le considérais, calmé par ces heures d'attente.

Re-salut. Lui dis-je en m'adossant à la porte que je refermais derrière moi.
Je crois que nous sommes mal parti. Permet moi de me présenter de nouveau. Je me nomme Renji, patient. Ambrose, le médecin responsable de nos vies ici a accepté d'être mon adversaire dans une partie d'échec grandeur nature dont chaque personne qui vit dans cet asile en fait parti, qu'il le souhaite ou non.

Je le regardais un instant et continuais, toujours très calmement.

J'ai dans mon jeu des gardes, une demi-infirmière et un patient passé chercheur. Lui a dans son jeu des gardes, un fou qui est un patient passé chef des gardes, et une demi-infirmière. Et surement la fille chat.

Etre dans son jeu signifie passer tes journées enfermées, à ne rien faire ou subir ses expériences.
Etre dans mon jeu, te permet de demander ce que tu veux de l'extérieur, d'aller voir ton frère et in-fine, pouvoir être libre quand j'aurais gagné la partie. Bien sur, chaque service à son prix.

Ma question est simple. Dans quel jeu veux-tu être.

J'étais détendu et calme, je souriait simplement.

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Malheureusement ou heureusement pour moi, la porte s'ouvrit sur monsieur Renji. Ma première réaction fut de soupirer de lassitude. Et voilà ! À peine arrivé je me fais prendre en chasse par un espèce de psychopate qui a décidé de faire de moi son joujou ou un truc dans le genre. Ha quelle douce agonie. Je me contentais de le laisser parler dans le vide pendant que je m'étirais en fermant les yeux à cause du soleil qui filtrait à travers la vitre.

Cependant, une partie de son discours m'interpella. Ainsi monsieur avait le pouvoir d'exaucer mes désirs de liberté ? Hm... Cela pouvait être pratique, vraiment... Mais j'étais plutôt bien placer pour savoir qu'il me fallait me méfier. Je suis entourés de tarés qui s'emmerdent tellement que tout ce qu'ils trouvent à faire c'est d'organiser une guerre interne. Bien. Et après on est censé faire des progrès pour devenir des gens un peu plus normaux ? Hm... Je pense que c'est une grosse blague surtout. Et pauvre Akaito... Il va virer complètement dingue si je ne peux pas le voir or il me propose justement d'avoir plus ou moins accès à lui plutôt facilement. Mais cela pouvait tout aussi être du bluff. Il est facile de m'avoir si facilement. Surtout quand on touche à mon frère, mais qu'il ne pense pas me tromper avec autant de facilité tout de même !

- J'imagine que tu ne me demande pas de rejoindre ton équipe par pure bonté d'âme pour rapprocher deux frères non ? J'aimerais bien savoir ce qui te pousse à me vouloir avec toi ? Et surtout ce qui te fait penser que je vais te suivre dans votre délire ?

Je sortais mon poignard que je faisais danser entre mes doigts d'un air rêveur. Prendre par à un jeu de malade ? Eh bien vu qu'on me prend pour l'un d'eux : autant tenter. Je m'en sortirais moi. Parce que mon cerveau et ma raison ne sont pas complètement atteint.

- Et si je ne veux pas jouer ?

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Comme je m'y attendais, il n'accepta pas immédiatement. Je soupirais un instant. Je n'aimais pas expliciter les choses... Pourquoi les gens ne comprennent pas à demi-mots... Je le considérais alors jouer avec son couteau. Il ne me faisait absolument pas peur. Même si j'étais faible, j'étais doué en esquive et je savais qu' Alexie nous surveillait et n’hésiterait pas à intervenir au besoin.

Je souris doucement et répétais :

Que tu le veuilles ou non tu joueras. Soit dans son jeu soit dans le mien. Personne n'y échappe. La seule différence est que dans son jeu, tu ne ferras rien du tout et tu ne verras jamais ton frère sans son bon vouloir.
T'avoir avec moi c'est ne pas t'avoir contre moi. Tout simplement. Et cela n'a rien d'un délire...Si tu considère Ambrose comme un fou, sache qu'il n'en est pas moins le médecin le plus influent et le plus intelligent actuellement.

Rassures toi, je ne te demanderais pas grand chose. Mais sache que si tu veux voir ton frère et lui faire apporter des choses de l'extérieur qu'Ambrose ne t'accorderait pas, alors tu devras rejoindre mon jeu. Si tu acceptes, je t'en expliquerais les principales lignes. Si tu refuses, tu ne me verras plus mais tu pourrais devenir un dommage collatéral...ou ton frère...quoique lui pourrait accepter de rejoindre mon jeu...

Je souriais simplement. Il n'avait pas vraiment d'autre choix que de rejoindre mon jeu si il voulait le bien de son frère. J'allais l'avoir. J'allais les avoir dans mon jeu. C'était évident.

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Il m'agaçait. Vraiment. Moi qui espérait passer du temps seule et tranquille dans ma chambre, il faut que cet espèce d'énergumène complètement taré vienne me demander de participer à son jeu alors que le directeur de l'établissement y participe aussi. Je regardais dans sa direction, d'un regard vide et sans expression. Cela lui ferait trop plaisir que je rentre dans son jeu si facilement. De plus, je ne peux agir sans avoir l'avis de mon frère. Il va falloir que je trouve un moyen de lui en parler.

- Hm... Je préfère rencontrer le docteur avant. On verra bien si son discours est plus ou moins convaincant que le tien !

Je m'approchais de lui lentement tout en jouant avec mes mitaines en cuir. Il avait visiblement compris que ça n'allait pas être aussi facile qu'avec les autres. Mais je comprends qu'il me veuille dans son jeu. J'ai un don qui lui servirait certainement... Je le fixais dans les yeux avant de lui sourire ironiquement.

- Oh, j'oubliais, inutile de me mentir ou de préparer un coup fourré contre moi. Je le saurais très facilement. Tu veux savoir comment ?

Je retirais ma mitaine avant de lui attraper le poignet. Le contact s'établi rapidement. Je lus dans son esprit qu'il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait mais qu'il flippait légèrement. Malheureusement, je ne perçus rien sur son passé... La seule chose que j'arrivais à voir était un mec qui traînait dans son esprit. Hm ? Alexie ...

- Tient... T'es gay ? J'aurais pas pensé !

C'était inutile comme remarque mais ça m'amusait énormément. Dans son esprit c'était vachement confus et s'il venait à me mettre des bâtons dans les roues, je n'hésiterais pas à utiliser cette "arme" contre lui. Je reculais en direction de la fenêtre par-laquelle je regardais, pensif.

- La prochaine fois, envoie une fille. T'auras certainement plus de chance de me convaincre !

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Son refus m'exaspéra. Ne comprenait-il rien à rien?....Je le regardais alors qu'il disait savoir ce que je préparerais. Intéressant...Je le laissais approcher et lorsqu'il me saisit le poignet, j'eu l'affreuse sensation d'une intrusion. Je me bloquais complètement et fulminais. Il me faisait penser à Alexie. Il avait le même caractère. Enfn presque. Mais il m'exaspérait tout autant!

Lorsqu'il se recula, je le regardais alors avec colère et incompréhension. Sa remarque me perturba légèrement, mais elle était fausse. Je ne l'étais pas. J'étais hétéro. Un vrai. Et Ambre pouvais le confirmer...

Je souris à sa dernière remarque. Soit, si Ambre devait le convaincre, je la lui enverrais...Après tout, elle était dans mon jeu...
En attendant, j'allais aller voir son frère. Peut être lui serait-il plus facile à convaincre. De toute manière, je les aurais dans mon jeu. Peu importe leur résistance. Ils étaient déjà à moi.

Je sourit avec un rictus en le regardant.

Ambrose te dira ce que tu voudra entendre...ou ce qu'il voudra bien te dire. Et il jouera avec ton frère sans s'en priver.

J'eu un petit rire.

Mais si tu tient tant que ça à l'écouter avant, soit. Amuse toi bien à ne rien faire et rester enfermé d'ici là.

J'ouvris la porte et prononçais en la refermant
Moi, je vais aller dire bonjour à ton frère. Il a l'air plus fragile que toi... Qui sait, tu aurais peut être mieux fait d'accepter de me rejoindre maintenant...

Si il ne voulait pas de liberté, qui était-je pour lui en imposer? Je ne pouvais m’empêcher de sourire intérieurement.

Je fis signe au garde dans le couloir de verrouiller de nouveau sa porte en plus du verrouillage électronique qu'Alexie remit. Je fis un signe à la caméra et désignais la porte du deuxième jumeaux.

En fait, ils m'amusaient. Beaucoup. Même si ils m'énervaient passablement....