Tentative d'accord n°2 : enfin une tour

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Je me tournais, retournais et re-retournais dans mon lit. Quelle crétin cet Alexie !
Il avait réussi à m’embrasser par surprise et maintenant je n’arrivais pas à me sortir de la tête ce baiser volé. A la fois parce que j’étais furieux de m’être laissé avoir mais aussi parce que contrairement à ce que je m’étais persuadé cela n’avait pas été si terrible. Et ça, je n’arrivais pas à l’admettre. Je n’étais pas gay ! Mais plus j’y pensais, plus je ressentais ses lèvres sur les miennes.

J’avais bien essayé de me faire passer les idées avec Ambre ces derniers jours, mais même si ça avait été super bon, ça n’avait pas réussi à me faire oublier les piercings et les lèvres de cet imbécile.

Alors qu’elle était repartie satisfaite et moi aussi, je ressentais comme même cette sensation d’attraction vers Alexie. Enfin vers ses lèvres. Il n’était toujours pas question de me faire prendre par lui. Mais je devais me fixer.

Je me levais, me rhabillais et sorti de ma cellule. Je jouissais d’une liberté plus grande depuis que les gardes m’obéissaient de plus en plus. Tout était parti d’une subtile transaction entre un garde, un peu moins bête et qui avait de l’ambition et moi-même. Depuis, ce garde était mort –et je m’en fichais bien-, mais il avait réussi à implanter des idées dans l’esprit des gardes, qui maintenant m’était en grande parti dévoué car tous devaient à d’autres certains services et au final, cela revenait à moi. J’avais ainsi pu également me créer mon réseau à l’extérieur lié à cet endroit, venant grossir celui que j’avais déjà.

Mais plus important, j’avais pu enfin réunir tous les ingrédients pour mon premier coup.
Il devait arriver demain, au diner du soir. S’il marchait, j’allais pouvoir prendre plus qu’un sérieux avantage sur Ambrose. S’il ne marchait pas, ou si il partait de travers, j’allais surement partir en cellule d’ « expérience » et l’aide d’Alexie me serait peut être utile, surtout si c’était lui qui menait l’ « expérience »...
Alors il fallait que je le prenne dans mon jeu. Sa requête devait être arrivé juste un peu plus tôt dans l’après midi, sous forme de colis à son intention. Etant maintenant chercheur, il pouvait avoir ce qu’il désirait...Ce qui m’énervais bien- au passage- ;
Je me convainquais que ce n’étais pas un aveu de faiblesse ou que je pliais mais juste que j’allais miser sur le long terme. Et puis...même si je m’en mordais les lèvres, il fallait que je l’embrasse à nouveau pour savoir si c’était mon esprit qui délirait ou si j’avais réellement apprécié ce baiser...ce qui me semblait hautement improbable. Je préférais encore mourir plutôt que de l’apprécier.

Je me dirigeais à nouveau vers la véranda. Ce couloir, légèrement excentré était parfait pour ce genre d’affaire. Surtout que mes gardes le gardaient. J’avais maintenant en quelques jours acquis à ma cause presque tous les gardes. Sauf les plus tarés qui suivaient Yoh pour le plaisir de le voir tuer...

Alexie me devait une information et sa fidélité. Et moi...je devais me fixer. Pas question de me faire dominer même en pensée alors qu’il n’était pas là ! Et puis quoi encore...
Alors qu’il ne me restait plus qu’un couloir à parcourir pour atteindre la véranda, j’entendis de la musique. Enfin...de la guitare. Un sourire satisfait s’afficha sur mon visage. Il l’avait reçu. Il me devait donc fidélité. Etant donné qu’il était dans cette pièce, et qu’il me fallait le voir, je m’y dirigeais. Arrivé devant la porte, je pestais. Quelle idée de mettre le son aussi fort. Quel crétin...

Depuis que j’avais accepté d’être un chercheur, je m’amusais beaucoup. J’avais vraiment bien fait de me laisser emmené ici… Cependant, il m’avait manqué une chose pendant cette semaine : ma guitare. Ma chambre avait été réparée totalement, sauf ça… Je soupirais et fermais mon ordinateur, m’allongeant sur le lit. Il n’y avait rien d’intéressant en cours dans l’asile. Même pas un meurtre à effacer…

Quelqu’un frappa à ma porte, pour m’apporter un colis. Vu la taille, je me doutais de ce que ça pouvait être… Je souris et m’en approcha quand le garde fut parti. C’était bien une guitare, comme celle que j’avais perdue… Tout le matériel était la aussi…

Je la caressais doucement un instant puis me dépêchais d’installer tout comme il fallait. Je voulais jouer.
Je m’assis sur mon lit et commença à jouer un morceau que j’avais composé il y avait un moment. Volontairement, j’avais mis le son à fond. Je me demandais si on pouvait m’entendre à l’extérieur, j’espérais que oui…

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Je poussais la porte pour l’entrouvrir, il ne s’aperçut même pas de ma présence. J’essayais de ne pas m’énerver directement. Comment pouvait-on oser ne pas s’apercevoir de ma présence... M’appuyant sur le battant de la porte, bras croisé, je l’examinais un instant. Il avait un corps –presque- aussi bien fait que le mien. Avec moins de classe évidemment.
J’eu beau faire un raclage de gorge, la musique le couvrait il me ne calculait même pas. Enervé, je vis alors la prise qui reliait les emplis à la guitare et tirai un coup sec pour débrancher.

- Nan mais tu veux me rendre sourd avec ta musique de barbare ? Lui lançais-je alors qu’il me voyait enfin !

- Je crois que tu as quelque chose à me dire non ?

Il me devait fidélité. Je m’appuyais contre le mur, à moitié dans le couloir où mon garde pouvait me voir. Pas question de me laisser avoir comme la dernière fois.
Je ne pouvais néanmoins m’empêcher de le détailler en m’arrêtant sur ses tatouages et ses piercings. Il fallait être malade pour en avoir comme ça...Comment avais-je pu penser un seul instant être attiré par un tel type.

Je jouais de ma musique, enfin ! Ca m’avait vraiment manqué… Je souris en jouant, j’étais bien là. C’est alors que tout se stoppa. Quelqu’un avait débranché ma prise. Je soupirais en posant ma guitare. Je savais qui c’était.

-Je t’ai dis quoi sur le fait de toucher à ma guitare Ren ? A moins que tu ne veuille que je t’embrasse à nouveau… Je secouais la tête en souriant. Flippe pas comme ça, je ne le ferais pas la.

Je le regardais en souriant, jouant de nouveau avec mon piercing. Après avoir vérifié que ma guitare était bien rangée, je me levais et allais fermer la porte, doucement pour qu’il puisse voir que je n’allais pas lui sauter dessus.

-Merci pour le cadeau. Il est parfait.

Je me tournais ensuite vers lui en souriant, adossé contre la porte. J’avais en effet des choses à lui dire. Par quoi allais-je commencer… Hum… Déjà si je lui expliquais en quoi il aurait besoin de moi…

-Je vais te dire en quoi je peux te servir. J’ai accès à tout le système de surveillance de l’asile. Je connais l’emplacement de chacune des caméras ainsi que de chacun des micros. Je peux modifier les vidéos à ma convenance, ce qui me permet par exemple de supprimer quelques scènes qui ne devrait pas être vues. Je peux aussi faire toutes les recherches que je souhaite sur n’importe qui ou quoi. Y comprit le docteur Ambrose ou toi. Je peux aussi modifier ces données afin de n’en faire sortir que ce que je veux… Et quand je dis recherches, je comprends aussi les expériences…

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Quand enfin il s’aperçut de ma présence et daigna s’adresser à moi, je me calmais un peu.
Je me senti rougir légèrement et involontairement lorsqu’il parla de m’embrasser de nouveau en jouant avec son piercing. Je me redressais et bougeais à l’exact opposé de lui... ce qui me fit entrer dans sa chambre alors qu’il fermait la porte. J’étais prêt à m défendre si il tentait encore ses trucs de pervers. Je ne le quittais pas des yeux une seule seconde.
Il me remercia ensuite. Je chassais l’air devant mon visage. C’était son second vœu. Il n’avait pas à me remercier, c’était une partie du prix pour sa fidélité. Et je me contrefichais bien qu’il me remercie.

Il s’adossa alors contre la porte et m’expliqua ce qu’il pouvait faire au sein d’Ambrose. Le jeu allait devenir beaucoup plus intéressant. Avec les moyens matériels qu’il avait, les miens et les informations, je me sentais enfin de taille à livrer un véritable combat.
Je l’écoutais très attentivement, bras croisé, m’asseyant en prenant mes aises sur la chaise à proximité. Le roi doit être assis lorsque ses sujets parlent.

Je mis en ordre mes pensées, essayant de mettre pour l’instant de côté la raison première de ma visite.

-Est -ce que tu as accès aux systèmes des énergies air, eau, lumière et électricité dans les salles d’expériences ?...

C’était une des choses importantes que je devais savoir, surtout si cela se passait mal ce soir. Mon premier coup était près pour ce soir, ou dans la soirée. Tout avait été minutieusement préparé et il allait marcher à merveille, me donnant une quasi victoire sur Ambrose si tout se déroulait jusqu’au bout. Mais au fond de moi, cela me décevrai si j’y arrivais du premier coup...

...Et je veux que tu enlève les caméras et les micros dans une pièce où Ambrose ne s’en doutera pas. Je veux un lieu pour pouvoir agir sans avoir à me cacher sans arrêt. Et bien sur, effacer cette conversation de la surface de la terre.

Je souriais à mon tour, imaginant tout ce que je pouvais faire avec lui...sans m’apercevoir que je ne fixais rien d’autre que ses lèvres... Lorsque je m’en rendis compte, je détournais mon regard de lui, et observais sa chambre, lui tournant volontairement le dos.

Je souris en le voyant rougir. Je l’avais donc marqué ? Tant mieux… Cela dit je ne voulais pas le forcer maintenant. Je risquerais alors de le perdre, ce que je ne voulais pas. Je l’observais et l’écoutais parler tout en jouant avec mon piercing. J’avais remarqué assez vite qu’il le fixait constamment. C’était ça qu’il l’attirait, mes piercings. Tant mieux encore une fois, c’était une des raisons pour lesquelles je les avais fait. Lorsqu’il s’en rendit compte il détourna la tête, me faisant rire un peu. Je m’avançais vers mon lit et m’y assis, le fixant encore.

-J’ai accès à tout ce que je veux. Par contre pour la salle je ne promets rien. La seule salle dont je peux supprimer les caméras est ma chambre. Je peux peut-être dans celle de Yoh aussi… Enfin dans tous les cas, je suis bloqué. Ce serait bête que je perde ma place non ?

J’avais le droit de refuser mais je savais que cela l’arrangerait et que ce serait utile. Je voulais vraiment embêter Ambrose… Je passais doucement le piercing de ma langue sur ma lèvre puis contre l’anneau que j’avais à celle-ci, réfléchissant.

-Je veux bien tenter de trouver quelque chose. En échange, je veux des sucettes.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas mangé de bonbons, j’en avais envie. Certains fumaient, moi c’était les sucettes. C’était mieux non ?

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Alors que je me détournais, je l’entendis rire légèrement et serrais un peu les dents. Je détestais qu’on rie de moi. Ca me mettait systématiquement en colère. Je me retournais pour lui lancer une réplique, mais je m’abstins pour écouter sa réponse. Celle-ci me satisfaisait grandement. Ainsi si mon premier coup ratait, il pourra agir et m’éviter de finir grillé...
En revanche pour sa chambre...non. Il me fallait une autre pièce. Je me voyais mal mettre au point mes stratégie avec sa musique de barbare, ses piercings qui décidément, me troublaient bien plus que je ne le souhaitais et lui.

Je ne pouvais m’empêcher de suivre du coin de l’œil son jeu avec ses piercings. Ils me dégoutaient et me fascinaient en même temps.

Je mis une main dans ma poche. J’avais autre chose pour lui, pour l’identifier comme étant à moi. Mais je ne voulais pas lui donner pour le moment. Des sucettes ? Ce pervers était un vrai gamin...

- Accordé pour les bonbons... Répliquais-je à la fois limite agacé, mais amusé en même temps. Ca le ferait grossir et c’était très bien. Il était trop proche de ma perfection. Je le voulais plus moche pour qu’il ne me fasse pas d’ombre.

- Je veux que pour les prochaines heures tu t’assure d’avoir accès à l’électricité et la lumière des salles d’expériences.

Je le considérais plus sérieusement un instant...Est-ce que je le mettais dans la confidence...Je me décidais. Si je voulais qu’il soit efficace, il devait connaître certains détails. Je me forçais de le fixer dans les yeux pour ne pas être perturbé par son piercing, me rasseyant en face de lui, tirant la chaise.

- Ce soir, après son diner, Ambrose aura un dessert surprise. Si il le mange, il devra au mieux être tellement malade qu’il ne pourra pas sortir du lit pendant des jours, au pire, il pourrait en mourir...Tout dépend de combien il en mangera. Dans le cas où ça tournerait autrement, étant donné qu’il saura que c’est de ma part, puisque c’est à moi de jouer, et qu’il décide de se venger, je veux que tu agisses pour éviter que je ne grille ou me transforme en viande hachée...

Je n’attendais pas sa réponse. Ce n’était pas une demande mais un ordre.
- Que veux-tu en échange ?

Je fixais de nouveau sans le vouloir ses piercings, me demandant s’ils avaient un gout de métal... Ca devait être bizarre d’avoir ce gout dans la bouche en permanence.

J’aimais beaucoup ses réactions, elles étaient très amusantes. Je le regardais alors qu’il me donnait son premier ordre.

-C’est fait. Je te l’ai dis, j’ai accès à ce que je veux.

Je souris sadiquement à l’entente de sa tentative. Ca ne marcherait pas, évidemment. Mais ça pouvait être marrant de l’avoir enchainé…

-Ambrose ne te fera pas griller. Il ne prendra pas le risque de te tuer… Mais si tu es gentil avec moi, je pourrais lui demander de m’occuper de toi.

Je ne parlais pas forcément de sexe, cela pouvait aussi se résumer à ne plus me donner d’ordre comme ça. Je n’étais pas son chien. Je détestais qu’il me prenne ainsi pour un de ces stupides gardes… Ce que je voulais en échange ? Hum… la rien.

-La j’ai rien qui me vient à l’esprit. Cela dit comme je dois l’empêcher de te griller, j’ai encore du temps non pour choisir non ?

La j’avais ma guitare, mon pc et bientôt mes sucettes. Je n’avais pas envie de quelque chose de spéciale… je jouai de nouveau avec mon piercing lorsqu’une idée me vint.

-J’ai changé d’avis, je sais ce que je veux. Je veux du maquillage. Je n’ai pas pu prendre le mien en venant ici.
J’allais refaire ma garde robe avec lui. J’avais pu emmener quelques vêtements mais aucun piercing de rechange, pas de vernis ni de maquillage. Je n’avais que le fond qu’il me restait sur moi lorsque je m’étais fait emmené, c’est à dire mon khôl. Ce n’était pas assez…

Je devinais sans mal ce qu’il passait par sa tête et ça me faisait sourire. Et oui mon cher Ren, je suis quelqu’un de vraiment spécial…

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Je lui expliquais mon premier coup. Je savais qu’il n’avait que peu de chance de réussite, mais le résultat était inversement proportionnel à ses chances de succès. Ca valait le coup d’essayer.

- Dans le cas où ca ne marcherais pas c’est bien pour ça que je te demande de te tenir prêt. Je n’aimais pas expliquer l’évidence...Je n’ai absolument pas envie de me retrouver dans une cellule d’expérience avec lui... Alors que si c’est toi, j’éviterais de me transformer en passoire... Comprenait-il seulement que l’avoir dans mon jeu me permettra ainsi d’être à l’abri des pires tortures d’Ambrose dans ce cas ?

Il mit un moment avant de répondre, jouant toujours avec son piercing. Ce qu’il était agaçant avec ça. Je n’arrivais qu’au prix d’efforts à ne pas le regarder...

Du maquillage ?....Je me penchais légèrement dans sa direction...Ah oui, je n’avais pas remarqué...Il était pourtant très visible... Un pervers travelo...Je soupirais.
Comment pouvait-on seulement vouloir s’en approcher... Comment avais-je pu penser un seul instant que j’avais été attiré par lui... Je me dégoutais...et pourtant...
J’avais remarqué qu’il n’avait pas apprécié que je doive lui expliciter la chose. Je souris un peu plus et sorti de ma poche le piercing, le mettant juste devant mon visage.

- Tu n’es pas un pion comme ces stupides gardes. Tu es ma tour... Je le considérais un instant...Comme je m’y attendais, il semblait ravi. Je rajoutais alors

- Et en tant que telle tu me dois fidélité et obéissance. Je domine. Est-ce que tu me comprends bien ?

Etre dans mon jeu voulais dire se plier à mes règles. Même si je pouvais négocier. Au final je décidais qui étais avec ou contre moi. S’il prenait ce piercing, qui, soit dit en passant était plus que beau, alors il acceptait mes conditions et le contrat était scellé.

... Je n’avais juste pas prévu le fait que je pourrais être troublé par lui. J’hésitais un instant à m’éloigner...Mais je cachais alors ce que je pensais et le fixais dans les yeux pour éviter de regarder comme un crétin ses lèvres.

Je n’appréciai pas beaucoup sa réponse. Je n’étais pas stupide pour qu’il ait besoin de me l’expliquer. J’avais donc envie de me venger en le taquinant.

-Tu préférerais donc être enchainé devant moi ? Intéressant… C’est vrai que si c’est moi qui mène l’expérience, je pourrais faire ce que je veux de toi…

Je souris à sa réaction qui était juste parfaite. C’était vraiment trop marrant de l’embêter. Je lui demandais ensuite ma condition, à savoir récupérer mon maquillage. Autant profiter de son réseau pour redevenir moi-même. La prochaine fois je lui demanderais de la teinture, mes mèches commençaient à s’éclaircir et il ne m’en restait presque plus.

J’observais le piercing qu’il me tendit et souris. Il était pas mal et ne semblait pas vraiment gênant. Par contre sa phrase, du moins la fin, je ne l’aimais pas.

-Je suis peut-être un de tes pions mais je ne suis ni un chien ni un esclave. Je ne te trahirais pas, même si pour respecter mon rôle de chercheur j’en donnerais l’impression. L’obéissance je ne la dois à personne, si ce n’est au docteur Ambrose normalement. Je veux bien faire ce que tu veux que parce que ça m’amuse et que je peux récupérer mes affaires ainsi. Tu n’es pas mon roi. Si tu veux le devenir va falloir faire mieux que ça.

Néanmoins, je pris sa tour dans ma en souriant.

-Je dois la mettre à un endroit visible pour que les crétins sachent qui je suis ? Le docteur sait déjà que je bosses pour toi de toute façon.

Tant que je lui donnais ses informations, il se moquait bien du camp que j’avais. Tant mieux, je pouvais donc en profiter. Ils avaient besoin de moi tous les deux, j’étais donc intouchable comme ça. Mais il fallait que Ren arrête de me traiter en esclave… Il ne s’était pas reculer un instant de toute ma tirade, ce qui me fit plaisir.

-Et si tu me le mettais toi même ce piercing ?

C’était un geste symbolique, pour lui prouver encore une fois que j’acceptais d’être son pion. Et puis comme ça il devrait s’approcher de moi encore un peu plus. Je me demandais combien de temps il pouvait résister avant de regarder mes piercings à nouveau…

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Sa remarque sur le fait que ce soit lui qui mène l’expérience me fit à la fois rougir sans le vouloir, mais me rendait aussi furax.

-Pervers Sifflais-je entre mes dents en le fixant encore plus dans les yeux pour ne pas me concentrer sur ses piercings…

Pas question qu’il profite de moi comme ça. Fulminant, je ne dit néanmoins rien, continuant de lui montrer le piercing. Je voulais qu’il l’accepte et devienne officiellement ma tour.
J’écoutais très attentivement sa tirade. Il me promettait sa fidélité mais pour l’obéissance…Ca restait à venir. Au moins si je pouvais être sûr qu’il ne joue pas dans l’autre camp, ça m’allait…pour le moment…Je fronçais les sourcils en réfléchissant. Il fallait que je lui donne quelque chose de moi pour lui prouver qu’il pourrait m’obéir et devenir son roi… Je pourrais peut être en profiter pour réaliser ce pour quoi j’étais venu… Mais cela me rendait encore plus furieux de repenser à ça…

Lorsqu’il prit la tour, j’affichais un sourire –presque- satisfait. La moitié de ce que je voulais de lui était à moi. Cela me calma, jusqu’à ce qu’il me demande de le lui mettre.

-Gros pervers…répliquais-je en secouant la tête.

Mais ça m’arrangeait aussi. Plus j’étais près de lui, plus c’était compliqué… Après un instant de réflexion, pesant le pour et le contre de ce que j’allais peut être faire.

-Tu n’es ni un chien ni un esclave. Je n’aimais pas me répéter… Tu es ma tour pas un pion…Il avait vraiment autant de mal à comprendre l’ordre des puissances des pièces dans un jeu d’échec ?...Je soupirais légèrement. Tu seras mon espion, mon agent double. Pas un de ces crétin de garde… Est-ce que tu arrive à le comprendre ? Je me demandais si au final il n’était pas légèrement moins intelligent qu’il n’y paraissait…

Je regardais ses piercings de nouveau et surtout ses lèvres. Malgré tous ces jours, je les sentais toujours sur les miennes. Je lui demandais alors…

-Tu n’as pas d’autre trou sur tes lèvres pour un nouveau…Comment je pourrais te le mettre à moins de t’en percer un nouveau? Répliquais-je pensant qu’il ne me le demanderait pas…quoiqu’il était suffisamment barge pour ça… Ce que je redoutais…

J’étais à la fois gêné –et ca me rendait encore plus en colère- mais aussi intéressé d’être fixé. En plus, cela me permettrait d’avoir un peu plus d’obéissance de sa part.

Je soupirais à sa réponse. Il était long à la détente dite donc…

-Je sais ça. C’est juste façon de te comporter qui me soule. Ne me donne pas d’ordre comme tu as voulu le faire tout à l’heure. Honnêtement ça me donne juste envie de te montrer que tu ne m’es pas supérieur. A moins que ce soit ça ton but, que je te soumette de force à moi ?

Je souris à sa réaction. Il était mignon quand il rougissait. Ca me donnait envie de le faire rougir encore plus. Mais pas maintenant. Je n’avais pas envie de me faire frapper à nouveau. Je pris le piercing et lui dis de me le mettre. C’était un acte symbolique et aussi un jeu pour moi. Mon sourire augmenta encore. Je sorti une aiguille de ma poche ainsi qu’un briquet.

-Fais le alors. Perces moi un nouveau trou.

Je me demandais s’il aurait le courage de le faire ou non. J’avais l’habitude de me faire mes piercings moi même, je ne craignais pas la douleur. Après tout, c’était pour cela que j’avais cette aiguille et ce briquet sur moi. Je n’étais pas complètement fou, je désinfectais toujours l’aiguille avant de me faire mon propre trou. J’aimais ça presque. Je le regardais en souriant toujours, attendant sa réaction. Alors mon petit Ren, oseras tu me toucher ou non ? Je savais bien que je le perturbais et que toucher mes lèvres ne ferait qu’augmenter cela. C’était aussi mon but. Mais en même temps, c’était une preuve. Je le laissais me toucher, me faire mal, me marquer.

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J’écoutais sa réponse, perplexe, puis encore plus gêné sur la fin je lui répliquais néanmoins, fixant au prix d’un effort ses yeux plutôt que ses lèvres...

-Personne ne me soumet de force…Répliquais-je sérieusement avant de continuer plus calmement. Et si tu es dans mon jeu tu devras recevoir des ordres : c’est le principe puisque je suis le roi… Mais si tu le souhaite, je te dirais « s’il te plait » avant de demander de faire les choses que je désire.

Un léger sourire s’étira sur mon visage. C’était drôle de l’embêter. Je lui donnerais surement exprès quelques ordres rien que pour ça.
Lorsqu’il sortit une aiguille et un briquet, je le regardais, presque ahuri… Le toucher… Non. Mais le marquer et en faire ma possession : oui, j’en avais très envie. C’était Ma pièce.
Je tiquais en souriant légèrement crispé.

-Pervers taré…

Je lui pris des mains sans le toucher l’aiguille et le briquet…Je passais l’aiguille à la flamme, la faisant rougir. Je soupirais ensuite avant de me rapprocher l’légèrement pour ne pas avoir à tendre les bras ni le rater… Je le fixais en pensant que c’était un crétin fini…m’obliger à le toucher comme ça…
Je me concentrais alors sur ses lèvres. Au moins, j’avais une bonne excuse maintenant… Etant concentré sur ma tâche, je ne pensais plus au reste et j’étais redevenu calme.

-Arrête de sourire ou je transforme ta lèvre en passoire…Lui répliquais avant d’approcher mes doigts.

Il ne pouvait s’empêcher de sourire. Je t’aurais prévenu pensais-je…
Je pris sa lèvres du bout des doigts –comment pouvait-il en avoir de si douce alors qu’il était percé comme ça…- et plantait l’aiguille d’un coup, ni trop lentement, ni trop fort… Je ne le regardais pas dans les yeux. Je défis le fermoir du piercing et remplaçait l’aiguille par le piercing. Il ne saigna pratiquement pas.

J’étais près de lui, je pouvais l’embrasser quand je le voulais pour me fixer enfin, mais je n’arrivais pas à concevoir que je devais le faire… Pourtant je ressentais comme un irrésistible envie de sentir ses lèvres sur les miennes. A la fois effrayée par ça, gêné et rougissant encore plus, je m’éloignais rapidement en me levant et lui tournant le dos. Je serrais le poing.

Merde…Qu’est-ce qu’il m’as fait ce pervers…

Je ris un peu à sa réponse. Je savais bien qu’il ne le ferait pas toujours. Néanmoins j’étais content. Un petit jeu était s’installé entre nous, ce qui m’amusait beaucoup. Je lui dis ensuite de me percer. A la fois pour l’embêter et à la fois pour lui donner une preuve.
Je le regardais en souriant, attendant qu’il le fasse. J’aimais les piercing ainsi que la douleur qui accompagnait toujours les nouveaux. La elle serait faite par lui en plus, ce qui la rendait bien plus délicieuse encore…

-Mais je t’en pris, fais toi plaisir avec mes lèvres…

Ses réactions étaient juste parfaites. Il voulait me faire d’autre marque, qu’il le fasse. Il verrait bien si je serais capable de me retenir alors, ce que je ne pensais pas… Mon sourire était encore plus grand alors que je sentais l’aiguille s’enfoncer dans ma chair avant d’être remplacée par sa tour. Lorsqu’il me lâcha je passais ma langue dessus, comme pour goûter ce nouveau bijou. Je le vis fixer mes lèvres à nouveau et le désir qu’il ressentait. Mais est-ce qu’il oserait m’embrasser ? En aurait-il le courage ? Comme je m’en doutais, non. Il se tourna et s’éloigna de moi.

-Si tu veux m’embrasser tu peux tu sais, ça ne me gêne pas…

Bien au contraire, j’en avais même très envie. Bien sur, je le cachais mieux que lui. Je ne devais pas l’effrayer. Je voulais le séduire. Je ne voulais pas le forcer la, même si je pouvais. Non, je voulais qu’il reconnaisse qu’il en avait envie. Même si c’était juste de mes lèvres, de mes piercings, d’un contact rapide… Il avait envie de moi et il devrait le reconnaître.

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Mon sourire était crispé, de dos, je me mordais ma propre lèvre. Je savais que je n’arrivais jamais à cacher ce que je ressentais, Mais là c’en était gênant… Surtout pour ça. Je ne pouvais concevoir que j’avais envie de gouter de nouveau à ses lèvres et de sentir à nouveau ces bouts de métal. C’était impossible. Juste impossible.

Je me retournais, furieux de sa remarque. Me rapprochant rapidement de lui, je le saisis par les épaule et le fis basculer sur le dos sur le lit. Je le regardais avec colère en lui broyant presque les épaules.

-Qu’est-ce que tu m’as fait sale pervers travelo…

J’avais envie de le frapper et de l’embrasser en même temps. Ma répulsion était aussi grande que ce désire que je ne pouvais cautionner…

Je l’observais en souriant. Il était crispé, énervé. Il n’aimait pas me désirer. Moi j’aimais ça. J’aimais l’obséder, qu’il pense à moi et rien qu’à moi. Comme en ce moment, où il ne pensait qu’à mes lèvres.
Il se tourna vers moi et me plaqua sur le lit, ce qui ne fit qu’accentuer mon sourire. J’aimais beaucoup l’effet que je lui faisais.

-Juste un baiser. Comme ça.

Et sans lui laissais le temps de réagir, je l’embrassais. Un baiser doux, juste mes lèvres contre les siennes. Il fallait qu’il s’habitue avant que je ne puisse continuer. Je restais donc comme ça, continuant le baiser doucement sans vouloir plus. C’était déjà agréable.

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Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il m’avait fait pour me faire réagir comme ça. Et ça m’énervait au plus haut poing.

Lorsqu’il me répondit je n’eu le temps de rien faire qu’il m’embrassa de nouveau. Je rageais contre moi qui m’étais de nouveau fait avoir, mais j’étais en même temps content qu’il l’ait fait. Je pouvais enfin être fixé. Et ce que je sentis ne me plût pas du tout. Ca ne m’allais pas et ne me plaisais pas parce que j’aimais ça. C’était doux, agréable.
Merde pensais-je. Merde et merde.

Je sentais ses piercings. J’essayais de me calmer. Je lui broyais de colère encore un peu plus les épaules alors que son baiser était si doux… J’étais à la limite de la névrose, les deux réactions se mélangeaient en moi comme de l’eau et l’huile : non compatible.
Je séparais enfin, au prix d’un effort, nos lèvres de quelques millimètres, mais pas plus, pour ne pas avoir à le regarder. J’étais plus rouge qu’une tomate en plein soleil.

-Je te hais sale pervers travelo murmurais-je avant d’ajouter

- Et non, ce n’est pas ça que tu m’as fait. Joignant le geste à la parole, le répliquait le baiser qu’il m’avait volé la dernière fois, sentant alors son piercing sur sa langue.

J’écrasais encore plus ses épaules, faisant rougir sa peau sous mes doigts tellement je le serrais fort de rage.
Merde. J’aimais ça.

Je le poussais alors de rage un peu plus dans le lit pour me redresser et me retourner. Trainant la chaise, je m’assis, dos à lui, fulminant. Pas moyen d’aimer ça ! Ca ne pouvait pas…

Je réfléchissais alors à comment je pourrais m’en servir pour que cela ne soit pas prit pour ce que c’était en vrai. Je restais de dos pour qu’il ne voit pas à quel point il me troublait et m’enrageait…Même si je savais qu’il pouvait s’en douter…

-Je te permets de m’embrasser ou de profiter de mes lèvres quand tu le souhaite si tu m’obéis quelque soit ma demande.

Je savais que je n’arriverais pas à obtenir le statut de roi auprès de lui tant qu’il n’aurait pas plus, mais pas moyen. Je ne coucherais pas avec un mec… Déjà embrasser un mec. Merde. Je me dégoutais.

Doucement, je l’embrassais. Je le sentais serrer encore plus fort mon épaule ce qui me fit sourire. Il aimait ça. Il aimait ça surement autant que moi même… Il se décolla de moi de quelques millimètres avant de m’embrasser plus passionnément, collant nos langues. Sans hésiter, j’y répondis et jouai avec sa langue. La douleur dans mon épaule ne me gênait pas, au contraire. Plus il me faisait mal, plus il aimait ça.
Il mit fin au baiser trop rapidement à mon goût, se cachant. Je me redressais légèrement et souris, victorieux. J’avais réussi, il me voulait. Sa proposition était plus qu’alléchante.

-Quand je le souhaite, réellement ? Même devant les gardes ? Je le vis se tendre, me faisant sourire encore plus. Et de la manière que je veux ?Je ris légèrement et secouais la tête. Je me levais et allais m’asseoir sur ses genoux, passant mes bras derrière son cou.

-J’accepte, tant que ma place n’est pas en jeu.

Je l’embrassais ensuite de nouveau. J’aimais ses baisers et je le désirais oui. Mais je ne voulais pas risquer de redevenir un simple patient pour lui. Je léchais ses lèvres doucement, voulant de nouveau sentir la sienne contre la mienne. C’était vraiment agréable.

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Fulminant et rageant contre lui et moi-même, je lui fis ma proposition.
A ses question, je ne répondis pas tout de suite, réfléchissants aux conditions que je pouvais y mettre tout en me crispant encore plus en n’osant même pas imaginer les manières dont il parlait. Ce n’était qu’un sale pervers.

Lorsqu’il se leva pour s’asseoir sur mes genoux et m’enlacer, cela ne me surpris qu’à moitié. Je le laissais m’embrasser, en crispant le poing, serrant les lèvres…. Il acceptait donc de m’obéir…Une moitié de moi voulaient répondre à son baiser et gouter de nouveau à ma tour, l’autre le repousser violement.

Je finis par satisfaire à moitié mes deux états. Je le repoussais doucement, mains sur son torse et sur sa hanche et ouvris la bouche, mais pour parler.

-Quand tu le souhaites. Les gardes n’ont rien à dire, je les dirige… Quand à la manière je le regardais très sérieusement Tu n’en profiteras même pas en rêve en dessous de la ceinture que se soit pour toi…ou pour moi. Un léger sourire s’étira sur mon visage. Et faire comme tu le souhaite ne signifie pas que j’y mettrai du miens… Soit déjà heureux que j’accepte ça dans ma grande bonté…

J’avais envie de lui donner des coups et de m’enfuir, ainsi que de l’embrasser… Je n’arrivais pas à concevoir ce que j’étais entrain de faire…

-Ca tombe sous le sens. Si tu n’étais plus qu’un patient tu ne me serais plus utile…et nous n’aurions –bien sûr- plus de contrat… Je n’avais besoin de lui que parce qu’il pouvait m’être utile. Sans ses avantages, je ne me saurais pas intéressé et je ne lui permettrai jamais de faire ce qu’il faisait…

Je soupirais alors en le regardant… J’étais parvenu à obtenir son obéissance et sa fidélité….mais à quel prix…Enfin…ce n’étais pas « si » terrible que ça…tant que ça n’allais pas plus loin que des simples baisers…
Je le considérais un instant, maintenant la distance entre nous avec mes mains. J’avais des pions, une reine double, mais une reine comme même, une tour…il me manquait un fou et un cavalier au moins. Une personne barge que je pourrais manipuler et envoyer faire les choses les plus tordues et une qui me servirait de protecteur…Revenant au présent, je concluais

-Je ferais mieux de retourner dans ma cellule. C’est l’heure du dessert… Prépare toi à le convaincre de me laisser à tes soins et non aux siens si jamais ça se passe mal…
Je savais que je risquais de devoir subir plus que je ne le souhaitais si tout ne se déroulait pas comme prévu, mais tant que je ne mourrais pas… Quoi que… Ce pervers pouvait réellement me faire mourir de honte…

Je tiltais alors qu’il ne me laisserait surement pas repartir avant de profiter encore de mes lèvres. Je me résignais à le laisser faire ce qu’il voulait pour un court instant. Mais s’il allait trop loin, je lui flanquerais mon poing dans la figure de ce sale pervers…

Je m’assis sur lui et passais mes bras derrière sa nuque. Je lui dis alors mes conditions et l’embrassais. Cependant il ne répondit pas… Je le regardais ensuite et sourit.

-Très bien. Ca me va alors.

Il voulu se relever ensuite pour sortir, ce qui me fit sourire. Je passais ma main sur son menton.

-Pas maintenant. J’ai le droit d’en profiter non ?

Je l’embrassais alors passionnément, passant ma langue dans sa bouche. Il n’y a que comme ça que je pouvais l’embrasser réellement. Une fois que j’en eu assez je me détachais et me levais.

-Bonne nuit.

Je rebranchais ma guitare et m’assis sur le lit, recommençant à jouer. Je savais qu’il n’aimait ni ma musique ni que je l’ignore. Je faisais donc les deux à la fois. C’était parfait.

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Résigné et sentant la colère remonter en moi, je savais qu’il voulait profiter encore de mes lèvres. J’avais en tête le même baiser que précédemment, juste un smack ou juste mes lèvres posées sur les siennes...Mais c’était sans compte que c’était réellement un pervers...
Je laissais sa langue jouer avec le mienne, rougissant légèrement et voulant lui coller mon poing dans la figure de s’amuser comme ça avec moi. Néanmoins, ma seconde moitié appréciait énormément ce baiser. Et la première voulait juste le virer au plus vite. Je sentais ses piercings et je dus faire un terrible effort pour ne pas répondre à son baiser. Pas question de lui donner plus de satisfaction qu’il n’en avait déjà à pouvoir profiter de mes lèvres autant qu’il voulait ! ù

Je trouvais ce baiser à la fois bon et trop court et en même temps interminable et terriblement agaçant.

Lorsqu’il y mit fin j’en fus donc soulagé et frustré en même temps.

- Je te hais sale pervers... Lui répliquais-je à son bonne nuit, étant à moitié en colère.

Il se remit alors à jouer de sa musique, le son à fond. Je me bouchais les oreilles et le fusillais du regard. M’ignorer de la sorte et jouer exprès aussi fort étaient plus que de la provocation. Je voulais bousiller son ampli, mais cela m’en couterai un autre à racheter...Alors je parti furax dans le couloir, claquant la porte.

La nuit pouvait soit être terriblement bonne, surtout si Ambrose mourrait, soit vraiment horrible si il décidait de me torturer lui-même. Heureusement que j’avais acquis ma tour. Je comptais sur elle pour prendre la place de mon adversaire dans la cellule. Si il n’y arrivait pas, c’est qu’il me servirait à beaucoup moins que je ne le pensais...et je reverrais à ce moment les termes de notre contrat...
Je me mis à l’aise dans ma chambre, changeant de vêtement. Sur mon lit, j’attendis avec impatience les premiers cris ou les pas des gardes qui viendraient me chercher.

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