Incident! Une solution?

Après ce qu'il s'était produit avec les jumeaux, je devais au moins connaître l'avis du Docteur Ambrose. Je me dirigeai vers son bureau et frappai à la porte. J'entendis qu'il me dise d'entrer pour ouvrir la porte, que je refermai avec soin derrière moi.

-Ah, c'est vous.

Sa voix était calme mais je sentais que quelque chose n'allait pas. Il avait probablement eu vent de mon attitude déplorable auprès d'Asmodée à son arrivée. Je commençai néanmoins.

-Monsieur, je viens vous présenter une requête?

-Quelle est-elle?

-Eh bien, vous devez certainement être au courant de ce qui s'est passé avec les nouveaux arrivants il y a peu, Akaito et Ayato. J'ai remarqué qu'ils avaient un lien vraiment très étroit et qu'il était visiblement difficile pour l'un d'être séparé de l'autre.
Cependant, les cellules ne sont dotée chacune que d'un seul lit.
J'aurais donc aimé savoir si, au moins pour les premiers jours, il était possible de faire quelques aménagements minimes afin de leur permettre d'être dans la même cellule. L'ajout d'un lit dans l'une de leurs deux cellules devrait être suffisant. Je me chargerai moi-même de cet aménagement s'il le fallait.

Messages : 66 Date d'inscription : 16/01/2013

Je me reposais tranquillement sous le bureau de mon protecteur. Lorsque j'entendis la porte s'ouvrir, je me tapie contre ses jambes. Je ne pouvais voir qui était là puisque le bureau était en bois massif, jusqu'au sol.
J'entendis alors une femme parler. Je ne ressentais aucun danger. Je sautais alors sur les genoux de mon protecteur, ignorant cette femme et le regardant. je voulais toucher ses cheveux. Je le regardais alors avec un petit sourire et des yeux malicieux. Peut être que si il était occupé à parler, j'arriverais à mes fins...

Avant même d'avoir entendu sa réponse, je me rappelai que j'avais probablement oublié de verrouiller la porte de la cellule où se trouvaient les jumeaux. Je poussai alors un soupire d'agacement en fronçant les sourcils. Quelle idiote! j'avais commis exactement la même erreur qu'avec Asmodée malgré le fait de m'être juré de ne pas recommencer!
Je posai ma main sur mon front avant que le Docteur ne réponde.

Lawrence était dans son bureau, câlinant Kumyko en travaillant. Il étudiait le cas de nouveaux patients, des jumeaux. Ils avaient l'air suffisamment proches l'un de l'autre pour qu'il puisse s'amuser avec eux et étudier ce lien dont tout le monde parlait... Il fut interrompu par quelques coups frappés à sa porte. L'infirmière entra. Tant mieux, il avait à lui parler sur son erreur. Laisser une porte ouverte était une grave erreur et il espérait qu'elle ne recommencerait plus jamais.
Il l'écouta faire sa requête, tout en surveillant sa chatte qui fixait trop ses cheveux. Un petit sourire apparut très brièvement sur ses lèvres lorsqu'elle lui expliqua que ce serait difficile pour eux. Parfait, pensa-t-il. Il regarda l'infirmière et lui répondit d'un ton neutre mais ferme.

- Non. Les mettre ensemble pourrait s'avérer être trop dangereux, nous ne savons pas assez de chose à leur sujet. Si je vois qu'ils ne représentent pas une menace, lorsqu'ils sont ensemble, pour l'ensemble du personnel alors j'envisagerais de les laisser ensemble. Pour l'instant ils doivent séparés l'un de l'autre.

Lawrence bloqua la patte de Kumyko qui s'approchait de ses cheveux avant d'ajouter quelque chose à l'infirmière.

- Veuillez respecter les règles Mlle Occis. Je ne veux pas devoir vous renvoyer si rapidement car vous avez encore désobéis. Veuillez donc séparer ces deux garçons en vérifiant bien que leur cellule est verrouillée.

Je fus quelque peu déçue mais acceptais la décision du Docteur sans broncher. Après tout, je n'étais pas en mesure de lui tenir tête, et il était visiblement intéressé par leur cas.

-Bien, Monsieur.

J'admirais la fille-chat qui se trouvait sur ses genoux.Elle était vraiment adorable à essayer de toucher les cheveux du docteur. Kory adorait vraiment les animaux, mais une fille-chat était selon elle tout ce qu'il y avait de plus adorable, une sorte d'espoir dans ce monde empli d'humains hypocrites et malveillants... Et pour une fois, j'étais partiellement d'accord avec elle.