Confiance...1/2

Messages : 66 Date d'inscription : 16/01/2013

Droite-gauche-gauche- tout droit. Prendre celui qui descend, gauche, gauche et hop, le trou était là.
Je passais la tête au travers. Perché dans la gaine de ventilation, j’observais le bureau de l’homme gentil qui m’avait soignée.

J’avais du rester sans bouger pendant tellement de temps, que j’en avais perdu le compte des jours.
J’avais compris qu’Ambre avait été obligée par cet « Ambrose » à me faire du mal. Je lui avais pardonné. Au fond, elle n’avait pas voulue être méchante. Et puis son aura était vraiment douce. Elle avait bien compris qu’il ne fallait plus m’enlever mes vêtements. Heureusement que le gentil homme était encore venu à mon secours.

Le bureau était vide. Je me laissais tomber sur le bureau, agilement. Je me glissais sous le bureau et jouait avec le bouton. Je voulais aller dehors. Il faisait un beau soleil. Alors je venais demander à mon protecteur pour ne pas subir ce que j’avais eu la dernière fois.

Le bouton glissa alors sous un meuble. Je dû me coucher à plat ventre pour y accéder. Alors que j’effectuais un demi-tour, je trouvais cette cachette vraiment très bien. Amusée, je restais tapie, bien cachée. Je voulais lui faire une surprise.

La porte s’ouvrit. Mais au lieu de ne voir que deux pieds, j’en vis quatre. Je les reconnus. Ils appartenaient à Ambre et à l’homme gentil.
Alors que j’allais sortir pour leur faire une surprise, des vêtements tombèrent à terre.

C’est alors que pendant un temps interminable, j’entendis malgré mes oreilles que je bouchais, des cris, des paroles que je comprenais et d’autres non.

Une fois, mon frère et moi avions espionné un de nos cousins qui était attiré pas une fille. On les avait vu s’embrasser puis coucher ensemble. C’était la première et seule fois que nous voyons ça. Mes parents nous avaient surprit et nous avions eu – à notre grand désespoir- toute une après midi sur « les choses de la vie ». Ce qui nous avait particulièrement dégoutés. Mes parents avaient fini cette après midi en nous sermonnant et avec la leçon de moral suivante ne fait ça qu’avec une personne que vous aimez.

Alors mon protecteur aimait Ambre. Mais je trouvais ça dégoutant ! Beurk. Je fermais les yeux. Le temps me paru interminable. Surtout à cause des cris et des paroles d’Ambre pour mon protecteur. Beurk Beurk Beurk. Jamais je ne ferais ça moi !

J’entendis enfin les bruits cesser, les vêtements partir et la porte s’ouvrir et se fermer.
Seuls les pieds de mon protecteur étaient dans la pièce maintenant.
Je n’osais bouger. Je savais que c’était mal ce que j’avais fait.
En plu...Ambre avait appelé mon protecteur « Docteur Ambrose ». Comme le nom de cet endroit. Mais elle avait du se tromper. Parce que mon protecteur, ce n’étais pas cet homme contre qui j’avais une aversion grandissante pour m’avoir condamné à être ici alors que je n’étais pas malade !
Il faudrait absolument que je lui dise qu’elle se trompait et demander à mon protecteur pourquoi il n’avait pas dit que ce n’était pas lui...
Je l’entendis se mettre à son bureau et ses pieds disparurent derrière le bureau. J’avais peur d’une punition si je sortais. Alors je jouais avec mon bouton. Je sortirais quand il sortira aussi.
Mais j’étais maladroit avec ! Je me mordis les lèvres alors que celui-ci roula pour se poser en plein milieu de la pièce.
Pourvu qu’il ne l’ait pas vu ! Je retenais mas respiration, inquiète.

Lawrence entra dans le bureau et colla Ambre contre la porte, l’embrassant. Il avait vraiment bien fait de l’engager...
Ambre lui était totalement dévouée, peut importe ce qu’il lui faisait. Et ses tendances nympho étaient très appréciables, surtout à des moments comme celui-ci où il avait besoin de se soulager.
Après avoir couché avec elle plusieurs fois, il se rhabilla et lui donna quelques ordres de travail. Ambre sortie alors, plus qu’heureuse. Lawrence sourit et retourna à son bureau.
Il avait senti la présence de quelqu’un dans la pièce et avait deviné sans mal qu’il s’agissait de Kumyko. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’avait pas arrêté. Assit à son bureau, il attendit qu’elle se manifeste. Ce qu’elle fit par erreur en déduit-il, lorsqu’elle lâcha le bouton qui roula. Lawrence sourit et alla la chercher puis, se tournant vers le meuble d’où il venait, parla.

Sors Kumyko. Je ne te ferais rien, ne t’inquiète pas.

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Lorsque j’entendis ses pas, vu la main récupérer le bouton, je me tapie encore plus sous le meuble.
Les pieds de mon protecteur

Sors Kumyko. Je ne te ferais rien, ne t’inquiète pas.

J’hésitais un instant. Peut être si je ne sortais pas il se dirait qu’il n’y avait personne ?
...
C’était idiot. Rampant doucement, je sortie de ma cachette. je savais que je n’aurais rien du voir...Baissant la tête, rougissant, j’arrivais à prononcer...

Je suis désolée. J’aurais pas dû être là.

Je l’avais vu avec son amoureuse. C’était vraiment pas bien ! En plus j’avais complètement salie ma bande à cause de la saleté sous le meuble...

Lawrence attendit qu’elle sorte. Il se mit à genoux devant elle et caressa sa tête doucement.

-Ne soit pas désolée Kumyko. Tu n’as pas voulu nous déranger. Tu ne nous as pas déranger d’ailleurs, Ambre n’a même pas senti ta présence.

Il ne le dit pas pour lui car il avait rapidement comprit qu’elle se trouvait là, ne se stoppant pas pour autant. Il se demanda alors ce qu’elle en avait pensé. Une chose était sûre pour lui, lorsque Kumyko se mettrait au sexe, ce serait avec lui et rien qu’avec lui.

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J’appréciais ses caresses alors qu’il me parlait doucement.
J’hochais doucement la tête. Je le regardais alors et avouais

Oui, mais c’est pas bien de regarder des amoureux faire ça. Fis-je avec une moue de dégout. Beurk Beurk Beurk pensais-je

En plus elle s’est trompée ! Elle vous a appelé « Docteur Ambrose » et vous ne lui avez même pas dit que ce n’était pas vous !

Je le regardais alors, le questionnant du regard. Parce que lui, c’était le gentil...Pas le médecin menteur qui dit que je suis malade et que donc, je déteste...

Continuant ses caresses, il lui expliqua qu’elle ne les avait pas gêner.

Oui, mais c’est pas bien de regarder des amoureux faire ça.

Lawrence sourit, amusé.

Nous ne sommes pas amoureux, loin de là. Et, personnellement, je me moque d’être regardé ou non. Ambre aussi d’ailleurs...

Lawrence s’assit ensuite, continuant ses caresses.

En plus elle s’est trompée ! Elle vous a appelé « Docteur Ambrose » et vous ne lui avez même pas dit que ce n’était pas vous

Elle n’avait donc toujours pas comprit ? Cela surpris légèrement le médecin.

Kumyko, Ambre ne s’est pas trompée. Je suis le docteur Ambrose, le Docteur Lawrence Ambrose, directeur de cet hôpital.

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Nous ne sommes pas amoureux, loin de là. Et, personnellement, je me moque d’être regardé ou non. Ambre aussi d’ailleurs...

Je le regardais, presque choquée. Moi qui avais appris qu’il ne fallait pas faire ça si on n’aimait pas la personne ! Comment pouvait-il ?...
Il s’assit et me répondit alors qu’Ambre ne s’était pas trompée. J’ouvris la bouche, béate ?
Je me redressais immédiatement et reculais de quelques pas...NON !
Je secouais la tête. C’était lui qui avait dit que j’étais malade et qui me privait de liberté, c’est lui qui avait demandé à Ambre de me faire mal !

Pourquoi ?? Lui demandais-je presque en criant avant de m’enfuir du bureau.

Je fuyais sans savoir où j’allais, pleurant.
Pourquoi il voulait me faire mal ? Pourquoi il avait été gentil avec moi alors qu’il était si méchant ? Pourquoi à cause de lui j’étais prisonnière ?
Je butais sur quelque chose de dur...Un gardien. Celui-ci, sans autre forme de procès, me transporta jusqu’à ma chambre et m’y enferma, malgré mes cris.

Retour dans ma cellule de force! è_é