Visite Personnelle

Le deuxième étage n'ayant pas l'air bien palpitant si ce n'est les ébats de mon voisin de cellule, je me suis mise à visite le première étage. Lorsque je me suis retrouver face à une porte qui semblait bien mieux entretenu que le reste du bâtiment.

"Bureau du Directeur
Dr Lawrence Ambrose "

La porte n'est pas fermée, si ça ce n'est pas de l'incitation au crime. N'importe qui d'autre en profiterais pour faire disparaitre des dossiers et sauver ses fesses. Mais disons que j m'intéresse trop à ce mystérieux docteur pour ne pas essayer d'en apprendre plus.

Une fois la porte franchie, j'ai eu l'étrange sensation de ne pas être seule, comme si quelqu'un ou quelque chose m'observait dans l'ombre. Chose peut probable étant seule dans la pièce. L'aspect du bureau laisse à pensé que le docteur est quelqu'un d'organisé qui fait attention au moindre détail. Et surtout sa passion pour le cerveau et son fonctionnement est bien mis en avance lui aussi. La pièce est vraiment calme, plus que les cellules, pourquoi ne pas en profiter après tout, ce n'est pas comme si le Dr Ambrose aller sortir de nul part.

Lawrence retourna directement à son bureau après avoir fait quelques expériences sur un garde qui l'avait trahi. Il se stoppa devant la porte en constatant qu'elle était ouverte. Il ne la fermait jamais à clé car personne n'y entrait jamais. Les patients devaient être enfermés dans leur cellules et tout le personnel savait que personne ne pouvait y pénétrer. Seule sa petite chatte venait mais elle passait sans cesse par les conduits...
Il entra dans la pièce légèrement énervé. Il vit alors une femme qu'il ne connaissait pas. C'était donc une patiente. Il fit un effort pour ne pas la jeter de son bureau directement.

- Qu'est-ce que tu fais là?

Le docteur fit alors son entrée, il était élégants mais surtout avait l'air mécontent de ma présence dans son bureau.

"- Qu'est-ce que tu fais là?"

" Je visite docteur. L'une de vos charmante et si mal élevée d'infirmière m'a amené à ma chambre, mais les bruits de fornication provenant de la chambre voisine m''ont incité à visiter les locaux par mes propres moyens."

Il me semble que je parle beaucoup depuis peu, serais-ce une évolution vers la guérison ?
. . . . Impossible aucune rémission n'est possible dans mon cas. Cet homme n'a pas l'air d'être de ceux dont on se moque impunément mais mon altercation avec Mlle Occis m'a rendu d'humeur joueuse.

"Par ailleurs est-il normal que vos locaux soit si "souple" sur le comportement des patients ?"

Je me demande si Mr Ambrose a conscience de ce qu'il se passe au sein de son domaine.

Lawrence la regarda et l'écouta. Il irait rappeler à cette nouvelle infirmière les règles. Même Ambre qui était maladroite ne faisait pas ce genre d'erreur...
Il ferma sa porte et s'avança vers la jeune femme. Il se souvint alors de son nom et de sa présence ici. Il sourit en l'entendant parler encore, que ce soit parce qu'elle parlait effectivement ou ses paroles.

- Si tu parles des cris d'Ambre avec un patient c'est normal, tu t'y feras vite. Elle couche avec n'importe qui, patient ou non.

Il s'en moquait un peu lui, tant qu'elle faisait ce qu'il lui disait. Et puis sa nymphomanie l'arrangeait bien par moment.

- Cependant, si tu parles du fait que tu puisse te déplacer, non c'est anormal. Mais je veillerais à ce que cette erreur ne se reproduise plus.

Il sourit à la patiente un fois près d'elle.

- J'espère que tu as profiter de la visite dans mon bureau car tu n'y reviendras plus.

En effet Mr le directeur est loin d'avoir peur, peut être mérite-t-il les louange des infirmières.

- J'espère que tu as profiter de la visite dans mon bureau car tu n'y reviendras plus.

" J'aimerais vous accorder la certitude de cela Mr le directeur, mais il me semble que c'est vous qui avez fermer cette pièce. N'est-ce pas contradictoire avec ce que vous venez juste de dire ? De plus vous êtes celui qui n'a de cesse de s'approcher."

Je profite de mon tour de parole pour m'assoir dans le fauteuil de Mr, même si j'ai le sentiment que je n'y resterais pas longtemps. Ce médecin cache des choses, il ne prendrait pas le risque de fermer la porte si il ne se sentait pas un minimum en sécurité. Ce qui est troublant, car un médecin de son statu ne se contente pas de pouvoir reconnaitre ses patients, il doit en savoir plus que ce que mon dossier veux bien laisser entendre. De la à penser que je ne lui ferais rien, cela serait présomptueux de sa part.

" Quand aux gémissement incessant je ne pense pas m'y faire, n'avez pas de solution pour cela ? Je suis sûr qu'avec tout le pouvoir que vous avez ici, vous avez les moyens de faire un geste. Peut être obtiendrez vous de moi que je ne circule pas à ma guise "

Je ne vais pas pousser le vice plus loin selon ce que Mr me répondra, j'aviserais mais je pense avoir un adversaire en face de moi.

Lawrence s'approcha d'elle en lui parlant. Il sourit à sa réponse.

- J'ai fermé la porte pour que d'autre ne vienne pas, pas pour t'empêcher de sortir. Je m'approche pour reprendre ma place, ce qui me parait normal.

Il l'observa s'assoir dans son fauteuil et sourit. Il rit un peu à sa réponse. Bien sur qu'il en avait les moyens, il ne voulait juste pas le faire.

- En effet, je pourrais. Mais je n'en ai pas besoin, ils ne me gênent pas.

Il prit le poignet de la jeune femme et la fit sortir de son fauteuil pour ensuite s'y assoir. Il lui souriait encore.

- Quand à vos déplacements, cela ne se reproduira plus. Vous serez enfermée dans votre cellule jusqu'à ce que je daigne m'intéresser à votre cas. Cela dit, je vous laisse vous déplacer "librement" jusqu'à ce qu'une personne vous enferme si vous sortez tranquillement.

Le docteur Ambrose, m'a "gentiment" extirpée de son fauteuil pour y prendre place, un moyen de marquer son intransigeance et sa puissance face à moi. Rien d'étonnant, mais il prit la peine de me laisser une courte "liberté".

"Soit, sur ce je pars avec votre accord. Mon cas ne vous intéressera pas beaucoup je pense, vous n'avez plus rien à découvrir de moi. Je suppose..."

Je ne lui donnerais pas satisfaction en lui tenant tête, il serait capable de prendre gout à ce jeu. De plus la façon dont il a rejeter ma demande laisse à penser qu'il n'attend pas grand chose de moi. Peut être aurais-je enfin un peu de tranquillité.

Une fois sortie du bureau je me dirigea donc vers le hall d'entrée, voir qui d'autre sera enfermer en ce lieu est une mesure de sécurité.